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Préoccupante situation postélectorale : Le FCC pousse Joseph Kabila à la faute

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Préoccupante situation postélectorale : Le FCC pousse Joseph Kabila à la faute

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La majorité parlementaire doit être identifiée comme elle l’a été en 2006 et 2011 au plus grand moment du Kabilisme

C’est la fête dans le camp du Front Commun pour le Congo (FCC) dont les membres ont renouvelé fidélité et loyauté à leur autorité morale, le mercredi 20 février. Ils ont, à la même occasion, transformé leur plateforme électorale en une majorité parlementaire, devant, d’après eux, former le gouvernement.

La démarche demeure précipitée quand on sait que pendant les deux derniers mandats présidentiels, leur autorité morale s’est bien référé à la Constitution en nommant un informateur en 2006, tout comme en 2011, alors qu’elle était bien réconfortée avec des députés nationaux élus sous la bannière de la Majorité dite présidentielle. Le FCC qui n’existe pas juridiquement comme force politique, n’a pas le droit de s’identifier seul.

Les sociétaires du FCC veulent tout simplement pousser Joseph Kabila à la faute, en cherchant à faire violer la Loi fondamentale après la tenue des élections présidentielle et législatives, tant nationales que provinciales. Tout donne l’impression que la passation civilisée du pouvoir intervenue le 10 janvier entre Joseph Kabila et Félix-Antoine Tshisekedi n’est pas du goût de plusieurs sociétaires de la plateforme, qui ne reconnaissent leur défaite que du bout de lèvres.

Sinon, comment ce revirement spectaculaire, tant il est d’usage que l’identification de la majorité est généralement le fait d’une personnalité nommée à cet effet par le Président de la République. Les cas de jurisprudence existent pendant les deux mandats passés à la tête de la RDC. Le premier sous le signe des  « Cinq chantiers » et le second sur « La Révolution de la modernité » dont les bilans sont bien connus.

 S’il faut s’assumer, ils ne peuvent que le faire en respectant les normes. Ils n’ont pas à s’imposer, au risque de provoquer une crise politique inutile aux pires conséquences que plusieurs congolais n’attendent pas revivre.
Au niveau du FCC, on veut forcer les choses.

Les juristes qui y pullulent sont bien conscients de l’inexistence juridique de leur plateforme comme entité politique. D’ailleurs, les démarches seraient en cours pour le faire enregistrer comme telle. Plusieurs sociétaires se seraient rendu compte de cet impair lié au formalisme. Ils savent ce qu’ils font, après avoir fait porter à leur autorité morale la responsabilité de toutes les décadences enregistrées en ses 18 ans de règne.

Reste à ladite plateforme de regagner l’ordre normal de la situation et se préparer bien pour l’avenir radieux de la RDC, ayant tous les atouts de figurer parmi les nations respectables, au lieu de chercher à tout régenter avec une majorité qu’on veut user et abuser. Il se trame aussi qu’au niveau du Sénat, ils veulent positionner leur autorité morale à la présidence pour le besoin d’une certaine cause à la faveur de la révision constitutionnelle, pendant qu’elle a déjà bénéficié de son mandat renouvelable.

Par MKM

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