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Elections 2023: des stratégies pour la transparence

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Elections 2023: des stratégies pour la transparence

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Le coordonnateur-général de la société civile de la RDC qui salue l’entérinement de Denis Kadima, veut éviter les risques de sombrer dans une situation sans issue, si jamais les prochaines élections ne sont pas tenues dans le délai!
Par Lucien Kazadi T.

«L’organisation de bonnes élections est tributaire de l’implication effective des témoins et observateurs qui devront être pris en charge par la CENI, afin de garantir la traçabilité et la transparence à tous les stades du processus», est l’un des paragraphes exploités par le coordonnateur-général de la Société civile de la RD Congo dans la déclaration de son organisation lors de la conférence de presse qu’il a animée hier mardi 19 octobre 2021, à Kinshasa.

Une déclaration faite par cette plateforme réunissant plusieurs organisation de la société civile pour approuver l’entérinement de Denis Kadima à la tête de la centrale électorale rd-congolaise par l’Assemblée nationale le 16 octobre dernier. «… nous avons observé avec circonspection l’évolution des tractations ayant conduit à l’entérinement, samedi 16 octobre dernier, par l’Assemblée nationale, du rapport de la commission paritaire, acte que nous saluons, tout en encourageant les composantes qui trainent encore les pieds, à rejoindre la dynamique, afin de parfaire la composition de l’ensemble du bureau», a aussi relevé le coordonnateur-général Christopher Ngoy Mutamba.

Une façon d’inviter les uns et les autres, encore plongés dans les polémiques sur la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante), ainsi que ceux qui exigent la tenue d’un dialogue, à se concentrer sur l’essentiel pour ne pas laisser disparaître tous les acquis issus d’un long combat pour la démocratie.

Surtout que pour ce fidèle catholique, il y a un grand risque de sombrer dans une situation sans issue si jamais les prochaines élections ne sont pas tenues dans le délai. Le coordonnateur de la Société civile de la RD Congo a ainsi soutenu qu’au lieu de continuer à discuter sur les « animateurs de la Ceni », il faudra travailler pour mettre en place tous les mécanismes possibles qui permettront d’éviter d’éventuelles fraudes et autres tricheries lors de ces prochaines échéances électorales.

Le coordonnateur-général Christopher Ngoy Mutamba a déploré, en outre, que les « responsables de l’Eglise catholique » aient choisi leur candidat au poste du président de la Ceni sans même consulter les différents membres qui constituent le mouvement laïc de l’église.

Une raison qui a fait aussi qu’ils aient échoué dans leur démarche de faire passer ce candidat de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo), parce que la personne qui a été choisie n’avait pas le profil requis pour diriger une centrale électorale.
Il faut dire que plusieurs autres sujets d’actualité au pays ont été abordés, parmi lesquels l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans la partie Est du pays, la grève des enseignants, la situation du RAM (Registre des appareils mobiles), l’encadrement des « Kuluna » et la vente du maïs produit par le Service nationale et le procès de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana à la lumière de récentes révélations. Des sujets qui seront abordés dans les prochaines éditions du journal La Tempête des Tropiques.