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Hier à Kinshasa:plaidoyer pour la réforme de l’état-civil congolais et l’adoption de la loi portant protection des drépanocytaires

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Hier à Kinshasa:plaidoyer pour la réforme de l’état-civil congolais et l’adoption de la loi portant protection des drépanocytaires

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Par GKM

Le Réseau National des organisations de la société civile des droits de l’homme du Congo(Renadhoc) a organisé hier mardi 9 novembre 2021 un atelier d’information et d’appropriation de la réforme de l’état-civil en RDC. C’était au Centre pour handicapés physiques, dans la commune de la Gombe. Ledit atelier a connu la participation de plusieurs acteurs de la société civile.

Il était question de mener le plaidoyer auprès des législateurs congolais de procéder à la réforme de l’état-civil congolais à travers les modifications de quelques articles de code de la famille. Professeur Élie Ndomba de l’Université de Kinshasa qui était parmi l’orateur du jour, a fait savoir que lorsque l’état civil n’est pas organisé, il est incertain de penser au développement d’une nation.

Le professeur Élie Ndomba, auteur de la proposition de loi sur la réforme de l’état-civil congolais, appelle le gouvernement Sama Lukonde à organiser, moderniser et maîtriser ce service de la RDC. Il a plaidé pour la numérisation de l’état-civil et que soit créé un service spécialisé de cette structure, dirigée par une main experte.

En mettant un accent sur le code de la famille, la réforme de l’état-civil congolais va apporter des innovations énormes avec, entre autres, l’introduction du numéro d’identification National (NIN). Avec le Nin, il y a moyen de détecter aussi les étrangers qui entrent frauduleusement au pays, vante le professeur Élie Ndomba. Ce dernier a signifié qu’une disposition sera insérée dans le code de la famille où le test de drépanocytose sera exigé avant le mariage.

Prenant parole, le Dr Placide Mazombi du Centre Anémie SS Mabanga de Yolo, dans la commune de Kalamu, a exhorté les acteurs de la société civile présents à cet atelier à mener le plaidoyer auprès des députés pour que la proposition de loi sur la protection des drépanocytaires soit adoptée.

Pour lui, cette proposition de loi devrait être prioritaire, surtout que les statistiques font de la RDC le troisième pays au monde qui a le plus grand nombre des drépanocytaires après l’Inde et le Nigeria.