Par YHR

3 morts et de nombreux blessés. Tel est le bilan provisoire du naufrage d’une baleinière le lundi 17 janvier dernier sur le fleuve Congo, dans la province de l’Equateur, à 105 kilomètres en amont de la ville de Mbandaka. Des témoins sur place ont précisé que les trois corps des victimes avaient été repêchés, mais que plusieurs autres seraient encore engloutis sous les eaux du fleuve. D’après le commissaire fluvial de Mbandaka, Compétent Mboyo, 180 personnes ont échappé à la catastrophe.

D’autres rescapés, cités par la Radio Okapi, qui ont pu retourner à Mbandaka, ont expliqué que l’embarcation accidentée, propriété d’un certain armateur Werra, a chaviré dans la nuit du dimanche à lundi dernier. L’embarcation en bois était surchargée, avec plus de six cents personnes à bord.

” La baleinière était vieille. Sa partie supérieure s’est abattue soudain sur les passagers avant la dislocation totale de l’embarcation. Nous nous sommes accrochés aux bois secs qui flottaient, d’autres personnes sur des bidons vides. Mais il y a eu des morts enfouis dans la coque de la baleinière. A bord, nous étions à peu près six cents passagers “, a témoigné à Radio Okapi, l’un des rescapés.

” Aussitôt, nous avons vu au moins trois cadavres. Il y a eu effectivement plusieurs victimes, mais nous ne connaissons le nombre exact puis qu’il y a jusque-là trop de disparus “, a-t-il ajouté. Selon les autorités fluviales, les victimes ont été répertoriées par l’équipe d’un député élu de Bomongo.

À leur arrivée à Mbandaka, ils ont pu bénéficier de l’appui du Gouvernement provincial. ” Nombreux sont des commerçants et des vacanciers qui ont tout perdu. Ils sollicitent l’appui financier des autorités et personnes de bonne volonté “, a fait savoir le commissaire fluvial de Mbandaka.

L’intervention des Éco-gardes de l’ICCN saluée

Dans la foulée, fait remarquer Radio Okapi, plusieurs rescapés ont apprécié l’intervention des Éco-gardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), basés au poste d’Ipombo, lieu du naufrage. Ils affirment qu’avec certains piroguiers des campements environnants, ils les ont recueillis, puis ramenés sur la terre ferme. Il s’agit de l’énième accident de ce type en République démocratique du Congo.