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JIF: des femmes sensibilisées à la protection de l’environnement

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JIF: des femmes sensibilisées à la protection de l’environnement

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Par Tantia Sakata

La Communauté des Anciens étudiants en Relation Internationale (CAERI) et l’ASBL Oisillons ont, le samedi 23 mars à Kinshasa, organisé une conférence-débat, sous le thème principal : «sensibiliser, éduquer la femme à la protection de l’environnement est un investissement nécessaire pour l’écosystème».

Pour la Vice-présidente de CAERI, Bibi Shabany, l’activité avait pour objectif de ramener la femme à prendre conscience de son rôle en tant que protectrice et conservatrice de l’environnement.

« Cette journée marque la prise de conscience pour la femme Congolaise que nous sommes d’assumer pleinement sa responsabilité dans la création de la protection de son environnement et de son écosystème «, a déclaré Mme Shabany qui reconnaît que cette femme joue un rôle catalyseur pour un environnement plus prospère.

En abordant la question sur le rôle de la femme dans une société en pleine mutation environnementale, l’experte en gouvernance et ressources naturelles, Léonnie Kandolo, a notamment reconnu que les femmes ont souvent joué un rôle moteur ou précurseur, en ayant également promu une éthique écologique.

Elles peuvent, dit-elle, avoir une grande influence sur les décisions prises pour favoriser les modes de consommation viable. « Nous devons reconnaître que c’est également dans les gestes du quotidien et dans l’éducation que nous donnons à nos enfants que réside le vrai dynamisme pour le changement écologique «, a conclu Mme Kandolo.

De son côté, l’experte en gestion de politiques économiques, Florence Mogbekuma, qui a abordé le sous-thème sur la stratégie de mobilisation des ressources pour autonomiser la femme face aux défis environnementaux de l’heure, a fait savoir que normalement les femmes doivent s’organiser en structure étant donné qu’elles ont de sérieux problèmes pour accéder aux ressources financières.

Face aux problèmes d’accès à l’emploi, à la sécurité économique, à la gestion du temps et à la méconnaissance de leurs droits, elle est d’avis qu’en se regroupant dans une structure viable, les femmes auront la facilité d’accès au crédit.

« Il faut une activité génératrice des revenus pour aider la femme à s’épanouir. C’est très important d’accompagner le salaire que nous gagnons à une activité génératrice de recettes «, a martelé Florence Mogbekuma.