Par Thony Kambila

Depuis 1992, à l’initiative de l’Association Panafricaine des Ecrivains (PAWA – Panafrican Writers Association), le 7 novembre de chaque année est consacrée à la célébration de l’écrivain Africain.

A l’occasion de la 30ème édition de cette journée, plusieurs écrivains et personnalités africains du monde de la culture sont réunies à Djibouti pour une rencontre de deux jours.

La République démocratique du Congo y est représentée par Richard Ali, ambassadeur littéraire congolais et président de l’Association des Écrivains du Congo, qui a indiqué que ces activités ont démarré le 6 novembre dernier en présence du Président de la République de Djibouti, Mr Omar Guelleh, et se sont poursuivis, hier lundi 07 novembre 2022, au Palais du peuple de la ville.

M. Ali a le privilège de conduire le panel de discussion du premier atelier qui a abordé la question de la “technologie et de l’écriture créative dans le contexte africain”.

Difficultés des écrivains africains et rd congolais

La Journée Internationale de l’Ecrivain africain contribue non seulement à rendre hommage à tous les illustres hommes et femmes de lettres du continent, mais contribue aussi à mettre en lumière toutes les difficultés auxquelles se butent les écrivaines et écrivains de ce continent; difficulté d’accéder aux maisons d’éditions; difficultés de vendre le produit de leur production intellectuelle; difficulté de se frayer une place au soleil dans ce concert de la littérature africaine moderne!

En ce jour de cette célébration, que l’on se souvienne de toutes les difficultés des écrivains et écrivaines qui se débattent dans l’ombre et dans l’anonymat, pour des solutions ne serait-ce qu’à long terme!

Un critique littéraire et responsable d’un centre d’étude et de la diffusion de la littérature congolaise a indiqué qu’on ne produit plus assez de littérature en République Démocratique du Congo parce que le domaine rencontre plusieurs difficultés.

Il s’agit principalement de l’insuffisance des éditeurs, du taux élevé d’analphabétisme, du coût élevé des livres et insuffisance d’une politique de diffusion des livres.

Les raisons avancées et tant d’autres ne permettent pas à l’écrivain de vivre de son métier.

Pour rappel, la Journée Internationale de l’écrivain africain a été proposée par la Panafricaine des auteurs et décrétée par l’ONU le 7 novembre 1992. Elle est célébrée un peu partout.