Première vice-présidence de l’AN: Alphonse Ngoyi Kasanji défie l’UDPS
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Par Thony Kambila
Le député national élu de Mbujimayi, Alphonse Ngoyi Kasanji, a déposé son dossier de candidature auprès des services de l’assemblée nationale. L’homme veut briguer le poste de premier vice-président de la chambre basse du Parlement. Il ira en compétition avec le professeur Isaac Jean Claude Tshilumbayi Musawu, de l’UDPS, qui porte le ticket de l’Union sacrée. L’option prise par l’ancien Gouverneur de la province du Kasaï-Oriental n’a pas laissée indifférente une certaine opinion qui pense que ce député national membre de l’Union Sacrée vient de défier le parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), en se portant candidat à ce poste.
Pour cette opinion, ce poste est réservé à l’UDPS conformément à son poids politique et voir même au choix du présidium de l’Union sacrée de la nation.
Et de poursuivre : Cette décision de Ngoyi Kasanji vient une de plus confirmer l’existence d’un climat morose au sein de la majorité parlementaire, dont le ticket présenté par le présidium n’a pas été respecté.
De son côté, Alphonse Ngoyi Kasanji parle d’un acte qui cadre avec l’exercice de la démocratie et pense être le candidat en qui ses collègues vont placer leur confiance. « On constate l’unanimité après le vote. Il faut attendre le vote pour voir cette unanimité. C’est l’exercice démocratique que nous vivons aujourd’hui, on peut concourir à tous les postes. J’estime que le peuple veut voir les véritables élus et non les personnes désignées. Je suis membre de la majorité et membre de mon regroupement AFDC-A, c’est au nom de ce regroupement que j’ai postulé. C’est un jeu démocratique, il ne fait pas proclamer la défaite avant les enjeux…Je suis ce candidat-là dans lequel les collègues députés peuvent avoir confiance », s’est-il exprimé après le dépôt de sa candidature.
Notons que cette élection du bureau définitif de l’assemblée nationale divise l’Union sacrée. Le ticket présenté par le présidium est remis en cause par les députés qui dénoncent le népotisme et le non-respect de l’équilibre géopolitique.