Carburant : le Gouvernement subventionne entre 2 100 et 2 300 FC sur chaque litre à la pompe
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Par LM
Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a révélé qu’afin de maintenir des tarifs abordables des produits pétroliers, le gouvernement subventionne entre 2 100 et 2 300 FC sur chaque litre de carburant. L’enveloppe totale pour l’année 2023 s’élève donc à 285 millions USD. Extrapolant, a-t-il indiqué, le Gouvernement devrait payer aux pétroliers 400 millions USD à juin 2024.
Le ministre de l’Economie l’a fait savoir au cours du briefing de presse de ce lundi 12 août animé conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. A l’en croire, si le gouvernement avait laissé la vérité des prix s’appliquer, un litre de carburant se négocierait entre 5 300 FC et 5 400 FC. Selon le vice-Premier ministre de l’Economie, la subvention de l’Etat congolais aux pétroliers se situe actuellement autour de 15 millions $ le mois, alors qu’il y a une certaine époque, elle coûtait 40 millions le mois.
Devant la presse, Daniel Mukoko Samba a indiqué que conformément aux instructions du président de la République, des réflexions vont bientôt être menées avec son collègue des Hydrocarbures sur la problématique du prix moyen frontière commercial. «Au dernier Conseil des ministres, le président de la République nous a demandé de travailler sur le prix moyen frontière commercial qui est parmi les trois éléments qui impactent les prix des produits pétroliers. Les deux autres étant le volume vendu et le taux de change. Nous allons travailler pour avoir une certaine maîtrise de cet élément qui est un facteur externe en examinant différentes options. Et dans un très proche délai nous allons travailler là-dessus moi et le ministre des hydrocarbures», a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : «Nous avons d’ailleurs anticipé cette réforme car nous avons toute une feuille de route qui peut nous permettre de diminuer le manque à gagner qui aujourd’hui tourne autour d’à peu près l’équivalent de 15 millions USD le mois, alors qu’on est parti des périodes où le manque à gagner pouvait atteindre 40 millions $ le mois. Il y a des efforts qui ont été fournis. Nous allons continuer à le faire pour diminuer la subvention». Plusieurs crises de carburant ont été observées depuis le début de cette année en République démocratique du Congo précisément à Kinshasa. Une situation causée par l’épineuse question de la dette pétrolière non payée par le gouvernement congolais.