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Malgré la libération des dix-huit militants de LUCHA à Goma…, d’autres croupissent aux cachots

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Malgré la libération des dix-huit militants de LUCHA à Goma…, d’autres croupissent aux cachots

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Dix-neuf militants du mouvement citoyen la Lutte pour le changement (Lucha) ont été remis en liberté le mardi 27 décembre dernier. Il s’agit entre autres de Gloria Sengha, portée disparue depuis une dizaine de jours, et qui a été libérée sans passer devant la justice.

Les dix-huit autres militants arrêtés à Goma le 21 alors qu’ils faisaient un sit-in devant le gouvernorat ont, eux, été remis en liberté provisoire. Gloria Sengha était arrêtée à Kinshasa, au même moment que son collègue Patrick Musasa.

Malgré cette libération, d’autres militants des mouvements citoyens comme LUCHA et Filimbi restent encore en détention et sont détenus au secret dans les cachots non connus par le Ministère de la Justice.  A Goma, cinq militants de Lucha  sont toujours en détention dans la capitale provinciale du Nord-Kivu.

D’après une source proche de Lucha, ce sont d’abord 18 membres de la Lucha qui ont été remis en liberté provisoire mardi à Goma. Mais cinq autres sont toujours en détention à la prison centrale de Monzenze. A Kinshasa, il y a lieu de signaler  que Beni Carbonne wa Beya Muana Congo, militant très actif et chef du département de Mobilisation et Déploiement de Filimbi est toujours détenu dans un lieu secret dont sa famille et ses proches ignorent encore.

Au moment où Gloria Sengha  et 18 militants de ce mouvement citoyen ont été libérés à Goma et Kinshasa, le mardi dernier à Idjwi, au Sud-Kivu, deux autres militants de la Lucha arrêtés  ont été libérés.

Calvaire des leaders pro démocratie de la LUCHA et de Filimbi

A Bunia, 5 activistes de Lucha qui étaient détenus depuis le 1er décembre 2016 ont recouvré la liberté «provisoire» depuis vendredi 23 Décembre 2016.  Pour la LUCHA, 2016 devrait être une  année de la 1re alternance au sommet de l’Etat en RDC. Mais ce mouvement est déçu par le blocage du processus électoral par le pouvoir en place.

LUCHA réclame toujours la libération de ces militants interpellés alors qu’ils protestaient contre le maintien au pouvoir du président Kabila dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel a pris fin le 19 décembre dernier.

Avant cette date, deux membres de la LUCHA ont été interpellés mercredi 21 décembre à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental. Il s’agit de Nicolas Mbiya et Jean-Paul Mwalaba, respectivement président provincial et vice-président de cette structure  qui ont été reprochés notamment d’appartenir à un mouvement insurrectionnel.

Par Godé Kalonji

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