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Une œuvre du producteur Charly Kadima injustement revendiquée par un tiers

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Une œuvre du producteur Charly Kadima injustement revendiquée par un tiers

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” Je suis venu ici au Palais de justice en intervenant volontaire sur une affaire qui oppose Vodacom et Djungu Sungu en appel, sur une œuvre (Miss Vodacom) qui m’appartient, mais  que Djungu Sungu revendique comme étant la sienne “, a déclaré Charly Kadima mercredi 5 avril dernier, au Palais de justice, dans la commune de la Gombe. Cet opérateur culturel s’y est donc présenté en ” intervenant volontaire ” pour demander la surséance, compte tenu de la tierce opposition qu’il a introduite, de la décision reconnaissant la paternité de ladite œuvre à Djungu Sungu, rendue par le Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe.

” Djungu Sungu qui était le chef du Département Seven Event de l’agence Pygma, revendique cette œuvre qu’il prétend lui appartenir. Pourtant, cette œuvre a déjà été protégée “, renchérit-il.

En effet, selon la décision qui reconnait la paternité de l’œuvre, ” Djungu Sungu a brandi un bulletin de déclaration de la Soneca, établi en 2010 (le mien date de 2007), période de la fin de la liquidation de la Soneca. Celle-ci n’était plus en mesure d’enrôler des œuvres.

Donc, ce Monsieur a usé de faux, sans nul doute avec la complicité de certains membres de la défunte Soneca, l’actuelle Socoda “, se plaint Charly Kadima qui regrette que certains hauts responsables de la Socoda soutiennent quelqu’un qui revendique une œuvre d’autrui. ” Contre Vodacom, j’avais gagné le procès en 2015. Mais cette entreprise de télécom n’a pas encore exécuté les droits d’auteur. Visiblement, Djungu Sungu est créé pour brouiller les cartes et compliquer la situation, surtout que Vodacom n’a pas encore lâché cette œuvre qui l’intéresse encore “, explique-t-il.

Selon ce dernier, ” Djungu dit être de la Socoda, alors son nom ne figure pas sur la liste de cette société, ni de la défunte Soneca. Curieusement, il se présente avec un bulletin de 2010, revendiquant l’œuvre “, poursuit-il.

Pour rappel, Kadima était en justice avec Vodacom pendant huit ans, et ” Djungu était invisible. Je gagne le procès, Djungu Sungu surgit et gagne le procès à son tour au bout de quelques mois, et on lui octroie un montant de 2 millions $. Qui est derrière tout cela ? “, se demande Charly qui promet de revenir en appel lorsqu’on aura vidé cette tierce opposition au premier degré.

A noter que Charly Kadima est parmi les rares Congolais qui militent pour l’émergence de la culture congolaise. C’est d’ailleurs lui le producteur de l’album ” Je Suis ” de l’artiste chanteur Manda Chante, une œuvre contenue dans une clé USB pour éviter tout piratage, une première dans la musique congolaise. Ce, grâce à sa maison de production ” Avalon Images “.

Par LM

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