Le démarrage des travaux de réhabilitation de l’avenue de l’Université n’a pas débuté depuis l’annonce faite par le ministre des Infrastructures et travaux publics, M. Thomas Luhaka , au début du mois de mai dernier.  Cette artère est pourtant d’une importance capitale, partant de sa situation géographique.

Elle débouche sur le boulevard Sendwe, entre les communes de Limete et Kalamu, se prolonge  vers le rond-point Ngaba, avant d’atteindre l’université de Kinshasa, en passant par le quartier Intendance, séparant  la commune de Ngaba à celle de Lemba via le quartier  Livulu. Elle est la limite de la commune de Ngaba à celle de Makala.

Pour le ministre de l’ITPR, cette artère est parmi celles  de la Capitale à subir le coût de la réhabilitation pour faciliter la circulation des véhicules et d’autres engins. Elle va aussi permettre  de décongestionner les autres artères environnantes.

Mais helas, pendant que l’une des artères prévues sur la liste du ministre à être réhabilitée, celle située derrière le Palais du Peuple, non  loin du Commissariat Général de la police Nationale venait d’être réhabilitée et devenue opérationnelle. L’avenue de l’Université, ne montre aucun  signe  annonçant  le début de travaux. Ainsi, pas d’engins visibles ni matériaux de construction.

Au contraire, le constat sur place continue à être amer. Les nids de poule sont visibles presque partout et les conducteurs ont du mal à emprunter la voie, même pendant la saison sèche. Surtout au niveau de la crevasse dite « Libulu Manzengele » non loin de l’arrêt de bus « Mopulu ».

A cet endroit, le système de transport dit « demi-terrain » refait surface. De « libulu Manzengele » au  rond-point Ngaba, les conducteurs des taxis et taxis-bus exigent un tarif de 500 Francs-congolais. Idem, voire plus, pour le trajet allant vers le Marché Central.

Par  Guylain imbula