Le ministre belge des Affaires étrangères a une fois de plus donné de la voix sur la situation politique qui prévaut en RDC. Pour Didier Reynders qui s’est confié à la presse, il est impérieux d’accentuer la pression sur les autorités congolaises en vue de bien se relancer dans l’Accord de la Saint Sylvestre devant mettre fin à la crise de légitimité politique aux conséquences néfastes à travers le Congo-Kinshasa.

Le Chef de la diplomatie belge trouve nécessaire de voir le pays se doter rapidement via les urnes des dirigeants légitimes avec lesquels Bruxelles compte redéfinir la coopération en faveur du développement. Du fait que la RDC est le premier partenaire du Royaume belge. Le premier cité bénéficie du second d’environ 100 millions d’euro par an.

Accordant toute l’importance à la publication d’un calendrier précis pour les élections en RDC, Didier Reynders s’est clairement exprimé dans ce sens avant son périple qu’il compte entreprendre en direction de Kinshasa pour l’inauguration du nouveau bâtiment de l’Ambassade, situé sur le Boulevard du 30 juin non loin du cimetière de la Gombe.

Il se propose d’engager des discussions, lors de son séjour kinois, avec les autorités congolaises sur la nouvelle façon de travailler. Il promet d’annoncer la remise à plat des relations bilatérales entre la RDC et la Belgique. Les conclusions des pourparlers dépendront, d’après lui, de la légitimité des personnes avec lesquelles il faut traiter. D’où toute l’importance qu’il accorde à la tenue des élections conformément à l’Accord politique obtenu sous l’égide la CENCO.

Comme on le voit, la pression doit, selon le ministre belge des Affaires étrangères, rester forte sur les tenants du pouvoir de manière à les amener à favoriser l’alternance démocratique au Congo-Kinshasa. Le compromis obtenu après moult tractations au Centre interdiocésain passe pour lui comme la seule voie salutaire pour sortir la RDC du bourbier.

Par KerK