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Sortie médiatique après son retour au pays : F. Tshisekedi dénonce les 5 fléaux de J. Kabila

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Sortie médiatique après son retour au pays : F. Tshisekedi dénonce les 5 fléaux de J. Kabila

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Il a dressé un tableau sombre du bilan du régime en place dont les cinq chantiers se sont transformés en mauvaise gouvernance,  corruption, impunité, insécurité et  enrichissement illicite

Deux jours après l’interdiction du meeting du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, le président de cette méga plateforme politique de l’opposition créée à Genval par  feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a tenu une conférence de presse hier mardi 5 septembre à Limete. Il a fustigé le refus par les autorités urbaines de la tenue de la réunion politique du Rassemblement qui voulait communier avec sa base le dimanche dernier.

A sa descente de l’avion dimanche dernier, il a été escorté de force par les policiers armés  jusqu’à sa résidence privée à Limete où ses sympathisants ont été dispersés par les forces de défense et de sécurité.  Sans aller par le dos de la cuillère, Antoine Félix Tshilombo Tshisekedi accuse Joseph Kabila de faire de la RDC sa propre prison où il peut faire arrêter et incarcérer tout le monde.

Malgré les menaces et les intimidations du pouvoir en place, Félix Tshisekedi ne compte pas lâcher son combat politique jusqu’au départ de Joseph Kabila dont le mandat a expiré depuis le 19 décembre 2016, mais qui est à la tête du pays grâce à l’Accord du 31 décembre 2016 qu’il viole tous le jour.

Félix Tshisekedi réitère son attachement à la feuille de route  du Rassemblement adopté lors du dernier conclave de sa plateforme politique exigeant la mise en œuvre de l’Accord du Centre interdiocésain en vue de l’organisation des élections au plus tard le 31 décembre de cette année.

Faute de quoi, le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement se dit prêt à mobiliser la population à travers les actions pacifiques de grandes envergures sur toute l’étendue du territoire national.  Sans peur ni crainte, le président du Rassemblement a taclé le président Joseph Kabila en qualifiant son programme de cinq chantiers transformé en 5 fléaux. Il a fait référence  à la mauvaise gouvernance,  à la Corruption, à l’impunité, à  l’insécurité et à l’enrichissement illicite.

Les prisonniers politiques et les exilés … oubliés

Devant la presse et les hauts cadres des partis politiques et organisations sociétaires du Rassemblement comme Martin Mukonkole, Christopher Ngoy Mutamba, Jean Bertrand Ewanga, Jean Félix Sengha, Jean Marc Kabund a Kabund…, le président du Rassemblement continue à exiger la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés conformément aux prescrits de l’Accord du 31 décembre 2016.

Il a cité, entre autres, Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo Kyassa, Diomi Ndongala … pour le compte des prisonniers politiques. Pour Antoine Félix Tshilombo, le retour des exilés politiques comme l’ancien gouverneur de l’Ex-Katanga, Moise Katumbi Chapwe, Floribert Anzuluni, Antipas Mbusa Nyamuisi… pourrait décrisper le climat politique.

Mauvaise foi du pouvoir   

L’occasion faisant le larron, Félix Tshisekedi a fustigé la mauvaise foi du régime de Kinshasa tendant à tirer les choses en longueur pour retarder l’inhumation de feu Etienne Tshisekedi sur la terre de ces ancêtres selon les us et coutumes africaines.

« Il a décidé puisque cela lui plait pour que le chef historique de l’opposition congolaise, Etienne Tshisekedi n’a pas le droit de se reposer pour l’éternité en paix sous la terre de ses ancêtres », a-t-il fustigé. Il a rappelé  l’appel pressant du Rassemblement aux combattants, cadres  et sympathisants de l’Union pour la démocratie et le progrès Social (UDPS) ainsi qu’aux sociétaires du Rassemblement à cotiser afin que le leader charismatique soit enterré avec honneur et dignité.

Pour rappel, le président Etienne Tshisekedi est mort le 1er février 2017 à Bruxelles, la capitale belge, au moment où se déroulaient les négociations du Centre Interdiocésain sous la médiation des évêques membres de la Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO). La mort du Lider Maximo reste un coup dur pour la mise en œuvre de l’accord politique torpillé par la Majorité au pouvoir.  Sept mois après sa disparition, le corps du Sphinx de Limete est conservé au funérarium à Bruxelles.

Par Julie Muadi

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