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Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Francophonie : L’ambassade d’Égypte a projeté le film « La Momie » à Kinshasa

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Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la Francophonie : L’ambassade d’Égypte a projeté le film « La Momie » à Kinshasa

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Ce film démontre que la protection du patrimoine culturel n’est pas seulement l’affaire de l’État, mais aussi l’affaire de tout citoyen

L’ambassade de la République Arabe d’Égypte à Kinshasa a projeté, mardi 26 mars, au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, le film intitulé « Momie » démontrant que la gestion et la protection du patrimoine culturel n’est pas seulement une affaire de l’État, mais aussi un devoir pour tout citoyen.

Avant la projection de ce film inscrite dans le cadre de la  journée internationale de la Francophonie célébrée le 20 mars chaque année, l’ambassadeur de la République Arabe d’Égypte a indiqué que l’influence de la culture et de la langue française est ancrée dans la société égyptienne et que, mis à part les campagnes militaires napoléoniennes en Égypte, de nombreux scientifiques, artistes et missionnaires français ont fortement influencé la vie égyptienne. Jusqu’à ce jour, une partie considérable de la population égyptienne apprend et parle la langue française dans diverses institutions académiques, diplomatiques et artistiques égyptiennes.

« La relation entre la France et l’Égypte remonte au Moyen-Age, quand en 1 500 Louis XII a signé un traité de capitulation avec le Sultan Mamelouk de l’Égypte pour établir et développer des relations commerciales », a renchéri l’ambassadeur, ajoutant que, quelques siècles plus tard, Napoléon Bonaparte, pour relancer les relations commerciales avec l’Orient, a mené une expédition militaire et scientifique en Égypte et que, parmi les 167 membres de cette expédition qui ont débarqué au port d’Alexandrie, se trouvaient des ingénieurs, artistes, botanistes, zoologistes, géomètres et économistes français…

L’ambassadeur Handy Shaaban a également rappelé que de nombreux étudiants égyptiens continuent jusqu’à ce jour de poursuivre leurs études en France dans les domaines scientifiques, artistiques et littéraires et que le pays cher aux pharaons est membre de l’Organisation internationale de la Francophonie  depuis 1983, à laquelle il a donné son premier secrétaire en la personne de Boutros Boutros Ghali, de 1997 à 2002. En Alexandrie, en Égypte, se trouve un des campus de l’Université Senghor.

Handy Shaaban a expliqué qu’il a choisi le film « La Momie » parce que cet ouvrage est fortement lié à l’influence culturelle française dans le domaine archéologique égyptienne.  Et de conclure : « Le scénario de ce film réalisé en 1969 est basé sur des événements réels survenus au cours d’une expédition archéologique française dans la vallée des rois en 1881.

Parce que certains objets impossibles à confondre ont été vendus clandestinement, les archéologues égyptiens se lancent dans la recherche des tombes des pharaons de la vint-et-unième dynastie. C’est une tribu basée à Thèbes qui vit d’un tel trafic, après avoir découvert les tombeaux cachés dans la montagne. Mais, l’un des membres de cette tribu, tourmenté par sa conscience, songe à révéler aux archéologues l’emplacement des sarcophages. »

Par Marcel Tshishiku

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