Secrétaire nationale adjointe en charge de la communication de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) et présidente du bureau national de la FOFAT (Fondation Félix Antoine Tshisekedi), Monique Kitoko Kilima est décédé, le mercredi le 06 juin dernier, suite à un arrêt cardiaque. Une mort subite accueillie avec consternation au siège de l’UDPS, à Limete, quand on sait que cette combattante est restée longtemps fidèle au parti de feu Etienne Tshisekedi.

«C’est juste après avoir signé la liste de présence qu’elle est tombée», a affirmé un témoin, agent d’appoint au sein du cabinet du 1èr Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund-à-Kabund, où travaillait également cette présidente de la FOFAT, structure qui vient à peine d’être lancée. La source tenait dans ses mains deux sacs qui appartenaient à l’illustre disparue, dont l’un contenait la paire d’escarpins et de babouches qu’elle avait portés le dernier jour des obsèques du feu président de l’UDPS, le docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba.

Pour vérifier la douloureuse nouvelle, de nombreuse personnes, particulièrement des cadres et combattants de l’UDPS, se sont rendues à l’hôpital du Cinquantenaire où Monique Kitoko a été acheminée d’urgence et où sa dépouille est désormais gardée à la morgue. «Oh maman, tu nous a laissés», «pourquoi maman», «Madame Monique pourquoi toi?», des paroles de compassion lancées par ces nombreuses personnes en larmes venues vérifier le décès de cette dynamique femme de l’UDPS.

Cadres et combattants de l’Udps, autorités politiques journalistes, membres de famille, amis et autres, tous fondaient en larmes en apprenant le décès de Monique Kitoko.  Nombreux parmi les militants du parti de Limete gardent de cette femme l’image d’une «grande militante» de l’UDPS, formation politique au sein de laquelle elle luttait aussi  pour l’avènement de la démocratie et de l’État des droits.

«La regrettée Monique Kitoko incarnait aussi le leadership féminin dans la Commission pour l’égalité entre la femme et l’homme. A Limete, nombreux sont ceux qui la considéraient comme un des modèles d’engagement pour les jeunes femmes du parti», a tweeté Junior Mata, coordonnateur national de la Nouvelle Génération Tshisekedi (NGT),organisation dont le grand défi reste la dynamique des étudiants et celle des femmes.

Par Carroll Madiya