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A l’issue d’un atelier tenu du 4 au 6 juin à Kinshasa : L’application du nouveau code minier exigée

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A l’issue d’un atelier tenu du 4 au 6 juin à Kinshasa : L’application du nouveau code minier exigée

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Les acteurs de la société civile de Kinshasa  et ceux venus du Haut- Katanga, Lualaba, Sud-Kivu, Kasaï central et Kasaï oriental ont débattu, durant trois jours dans la capitale congolaise, sur les enjeux et perceptives du nouveau code minier. Cette rencontre visait à tracer les voies pour son intervention dans la gestion de la divergence entre le gouvernement et les entreprises minières, née de la révision du code minier de 2002, en aidant les deux parties à trouver des voies de sortie profitables à tous.

L’atelier  qui a réuni, du 4 au 6 juin  à Kinshasa, plus d’une trentaine de membres de la société civile congolaise travaillant sur diverses questions dont la forêt, les mines, la lutte contre la pauvreté, la sécurité, la démocratie, les élections, les droits de homme, ainsi que des partenaires a été très bénéfique pour les participants.

Surtout que ce forum visait à  permettre aux acteurs de la société civile à convenir des actions à mener pour la mise en œuvre effective du code minier dans un esprit de partenariat entre l’exécutif congolais, les sociétés extractives ainsi que les communautés locales. Parmi les attentes, l’élaboration d’un plaidoyer et sa mise à la disposition des plates-formes partenaires de C.N.C.D.-11.11.11.

Temps forts

Sous la modération du président de l’ASADHO, Me Jean-Claude Katende, les organisateurs, dont l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), le Réseau Sud Congo (RSC), le Réseau ressources naturelles (RRN) et le POM avaient prévu de nombreux thèmes relatifs au code minier congolais.  Me Kabuya a tablé sur l’introduction au code minier, principalement les grandes questions qui ont conduit à la révision de ce texte de loi de 2002.

De son côté, Me Jean-Pierre Okenda s’est penché sur les innovations contenues dans le code minier de mars 2018.
Pour sa part, Me Jean-Marie Kabanga, a parlé de la place des communautés locales dans ce code; ce qui est fait et ce qui reste à faire.  Ces exposés ont permis aux participants d’avoir la même lecture sur le nouveau code minier.

Renforcer les capacités  des acteurs de la société civile congolaise

Dans les échanges entre la coupole belge C.N.C.D.-11.11.11 et ses organisations partenaires dont RSC, RRN, Agir pour les élections transparentes et apaisées, la Nouvelle société civile du Congo et le Conseil régional des organisations de développement du Kasaï central, en mars dernier, ont dégagé un besoin de renforcement des capacités de toutes les plates-formes sur le code minier 2018, étant donné que sa mise en œuvre devrait être suivie et accompagnée par toutes ces organisations de la société civile dont le plaidoyer a notamment conduit à la révision du code minier de 2002.

Ce texte plein d’innovations a suscité beaucoup d’espoirs pour les communautés locales, la société civile et le gouvernement. Il a également été souligné que du côté des sociétés minières.  L’atelier s’est clôturé le jeudi 6 juin avec comme  défis et les perspectives visant à mener les actions de lobbying et plaidoyer auprès des sociétés minières sur les préoccupations des communautés locales face à la mise en œuvre du code minier révisé.

Cet atelier s’est clôturé par une note positive visant à la mise en place d’un plan de plaidoyer au niveau international et national à mener par ces organisations pour la mise en œuvre effective du code minier de mars 2018.

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