Par GKM

Tout a commencé par un jeu de ping-pong entre les confessions religieuses sur la désignation de la personne qui doit diriger la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en prévision des scrutins prévus en 2023. Cette situation est perçue comme un mauvais départ par Jonas SINDANI, Chargé de Communication et Plaidoyer au sein de Congo Peace Network( CPN), une organisation de droit congolais basé à Goma, chef -lieu de la province du Nord-Kivu.

L’organisation regrette que la rencontre des confessions religieuses qui a eu lieu au Centre Interdiocesain de Kinshasa, pour désigner le successeur de Corneille Nangaa se soit clôturée dans la confusion. Sur les huit composantes, six ont porté leur choix sur Denis Kadima, candidat présenté par l’église Kimbanguiste. L’église Catholique représentée par la Cenco et l’église du Christ au Congo (ECC) ont mis en cause ce choix.

Face à cette situation, Congo Peace Network estime qu’il faut rechercher un large consensus, afin d’éviter les contestations semblables à celles survenues l’année dernière lors de l’entérinement de la candidature de Ronsard Malonda.
L’organisation plaide aussi pour la dépolitisation de cette institution d’appui à la démocratie car, les contestations actuelles semblent laisser entrevoir une politisation de la CENI, au risque de compromettre la crédibilité des scrutins de 2023, conclut Jonas SINDANI.