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Pour respecter l’échéance de 2023: le Gouvernement promet l’enrôlement des électeurs en 2022

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Pour respecter l’échéance de 2023: le Gouvernement promet l’enrôlement des électeurs en 2022

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Outre cette opération, il entend également procéder, au cours de la même période, au recensement général de la population
Par YHR

Le recensement et les opérations d’identification de la population vont aller jusqu’en mai 2023, alors que l’enrôlement des électeurs va se terminer en 2022. C’est ce qu’a déclaré le mardi 7 septembre le ministre d’État au Plan, Christian Mwando Nsimba. L’homme s’exprimait au sortir d’une séance de travail qu’il avait eue avec le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.

Le dossier bientôt présenté au Conseil des ministres

“Le Premier ministre a donné des instructions pour que ce dossier soit présenté au Conseil des ministres pour être avalisé. Ensuite, nous commençons déjà les opérations de manière à ne pas être en retard, que ça soit pour l’enrôlement des électeurs, l’identification de la population pour la planification. Nous irons par palier.

Le premier palier doit commencer incessamment. C’est la cartographie générale de la population pour savoir où est-ce que les gens vont être déployés “, a encore fait savoir le ministre Christian Mwando, avant de conclure : ” Entre-temps, nous espérons qu’avec les efforts qui sont faits, la sécurité sera là sur toute l’étendue du territoire.

Je crois que le gouvernement se bat pour cela. Mais on ne peut pas arrêter les travaux de prévision et de planification en spéculant sur l’avenir. Nous sommes là pour gérer les problèmes sur instructions du Chef de l’État “.

600 millions USD pour recenser la population et enrôler les électeurs

Le même jour, le chef du Gouvernement a reçu les membres de la commission mixte d’experts sur les opérations de recensement et d’identification de la population, conduits par le ministre d’Etat au Plan. Il s’agit des experts venus de la Primature, du ministère du Plan, de l’Institut national des statistiques (INS), de l’Office national d’identification de la population (ONIP) et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

A en croire la même source, les opérations combinées de recensement, d’identification de la population congolaise et d’enrôlement des électeurs ont été évaluées à hauteur de 600 millions de dollars américains. Mais la question qui se pose est de savoir quand l’actuelle équipe à la tête de la centrale électorale va être remplacée, quand on sait que l’absence prolongée d’un consensus entre les confessions religieuses bloque la désignation du futur président de la CENI et des animateurs de cette institution d’appui à la démocratie.

Au rythme où vont les choses, l’ancienne équipe de la CENI dirigée par Corneille Nangaa risque de demeurer encore longtemps aux commandes de cette structure. Pour preuve, c’est à cette équipe que le Gouvernement va recourir pour organiser bientôt l’élection de nouveaux gouverneurs et vice-gouverneurs dans 14 provinces du pays, suite à la déchéance de quelques responsables provinciaux ou leurs adjoints.