D’aucuns ne croyaient que le régime Tshisekedi né de la grande opposition radicale qu’a dirigé son père biologique, Étienne Tshisekedi wa Mulumba ne ferait autant de victimes dans les rangs des opposants politiques, journalistes et défenseurs de droits humains en RDC

Pendant que tous observent avec stupéfaction le revirement à 180 degré la récompense réservée à Kabund, le fidèle lieutenant de l’UDPS qui a tenu tête au régime Kabila pour sauver celui dirigé par son parti UDPS, c’est maintenant le tour des journalistes et autres activistes de droits humains de subir des représailles, soit du fait de s’intéresser à l’affaire dite de Kabund, soit de leur rapprochement avec ce dernier.

À la deuxième audience d’audition de Jean Marc Kabund, en plein exercice de son métier, Mme Fyfy Kibwana, journaliste de son. état s’est fait agresser par les jeunes du parti présidentiel appelés” les forces du Progrès” pour avoir réalisé un reportage sur la manière dont la justice congolaise traité avec légèreté le cas Kabund.

Cette femme de média et mère des enfants qui a interviewé des participants et defenseur des droits de l’homme à cette démarche judiciaire a été violentée physiquement et a subi des menaces avant de réussir à s’en tirer vivante.

D’après une source proche du dossier, il lui est reprochée d’avoir interviewé Madame Francine Barume , défenseuse des droits de l’homme membre de Centre International de Formation en Droits Humains et Développement (CIFDH/D) qui avait effectué la descente de la Cour de Cassation pour besoin du monitoring en vue de s’enquérir sur le déroulement de l’audition de Kabund.

Les jeunes de l’Udps accusent également la journaliste Fyfy Kibwana d’avoir insulté le Chef de l’État , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Atteinte à la liberté de la presse

Sous Tshisekedi, plusieurs autres journalistes comme Perro Luwara ont choisi la voie de l’exile pour conserver leur vie. Pendant ce temps, le PPRD continue à s’inquiéter du sort de son cadre et communicateur Jimmy Kitenge , enlevé par les services de sécurité et détenu dans un lieu secret où il est privé de la visite des avocats, des membres de sa famille et de ses proches.

Rappelons que Mme Francine Barume n’est pas à sa première menace. Elle en a souvent subi plusieurs fois à cause de sa participation entant que défenseur des droits humains et son travail de transcription par des Alertes sur les violations des droits humains. Ces menaces s’ajoutent à la traque de Kapeta India Tshieba Noémie, defenseuse de droits de l’homme habitant Bunia qui continue à souffrir en plus à cause de ses origines.

Plusieurs observateurs se demandent si la contradiction du mode de gestion de la démocratie est un choix express opéré par le Président Tshisekedi ou ses services qui ont finalement oublié que la promesse de Tshisekedi était de ne fermer tous les cachos secrets et de ne jamais poursuivre les congolais sur base de leur expression, ce qui représente un droit reconnu par le législateur.