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La RDC porte un lourd fardeau du paludisme en Afrique et dans le monde

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La RDC porte un lourd fardeau du paludisme en Afrique et dans le monde

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Par N.T.

L’ensemble des acteurs de la lutte antipaludique dans le monde ont célébré le mardi 25 avril 2023 la Journée mondiale du paludisme qui a pour thème ” Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre “. Dans le cadre de cette campagne de la Journée mondiale du paludisme 2023, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) insiste sur le troisième aspect de ce thème (mettre en œuvre) et sur l’importance cruciale d’atteindre les populations marginalisées grâce aux outils et aux stratégies dont on dispose actuellement.

Selon l’OMS, ” c’est en Afrique subsaharienne que le risque de paludisme est le plus élevé ; en 2020, presque la moitié de tous les décès dus au paludisme dans le monde se concentraient dans 4 pays de cette région – Nigéria (26,6 %), République démocratique du Congo (12,3 %), Ouganda (5,1 %) et Mozambique (4,1 %). “

95% de cas de paludisme dans le monde sont répertoriés en Afrique subsaharienne. En 2021, il y a eu 247 millions de nouveaux cas de paludisme dans le monde dont 619.000 décès.

La République Démocratique du Congo a enregistré 27.296.419 (vingt-sept millions deux cent quatre-vingt-seize mille quatre cent dix-neuf) cas de paludisme en 2022 dont 13.300.804 enfants de moins de 5 ans et 1.209.537 femmes enceintes, selon le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). Le paludisme a tué en 2022 en RDC 24.880 personnes dont 16.921 enfants de 5 ans, indique la même source.

Le paludisme est une maladie fébrile aiguë causée par le parasite Plasmodium ; il se transmet aux êtres humains par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui sévit principalement dans les pays tropicaux. Il s’agit d’une maladie évitable et dont on peut guérir. Cependant, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement efficace, un cas de paludisme non compliqué peut évoluer vers une forme grave de la maladie, souvent mortelle si elle n’est pas traitée.

Le paludisme n’est pas contagieux et ne peut pas se transmettre d’une personne à une autre ; il est transmis par les piqûres d’anophèles femelles. Cinq espèces de parasites sont responsables du paludisme chez les êtres humains et deux de ces espèces – Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax – sont particulièrement dangereuses. On recense plus de 400 espèces différentes de moustiques anophèles et environ 40 d’entre elles, appelées espèces vectrices, peuvent transmettre la maladie.