Face à la mauvaise campagne du Prélat catholique la CENI réaffirme au cardinal Ambongo sa détermination d’organiser les élections
Par LKT

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) n’a pas attendu pour répondre au cardinal Fridolin Ambongo Besungu, face à ce que cette centrale électorale qualifie de mauvaise campagne du prince de l’Eglise. « La CENI est résolument engagée à organiser des élections crédibles, apaisées, transparentes et inclusives conformément aux lois du pays et cela, malgré des innombrables écueils et défis auxquels elle fait face, depuis la mise en place de l’actuel équipe dirigeante »

Elle a donné cette réponse aux allégations tenues le dimanche dernier par le cardinal Ambongo, à l’occasion de la messe avec les jeunes catholiques de la ville de Kinshasa.

Il a, à cette occasion, émis des doutes quant à la tenue des élections en date du 20 décembre prochain, conformément au calendrier électoral. « Au niveau de la CENI, nous n’avons pas de preuve qu’il y aura élections le 20 décembre 2023. Même si elles se tenaient, nous n’avons pas de certitude qu’elles vont se dérouler dans les meilleures conditions de transparence », a soutenu le prélat catholique.

C’est ainsi que dans le communiqué signé par Patricia Nseya Mulela, rapporteur de la centrale électorale le mardi 28 novembre, la CENI juge inopportune la déclaration du prélat catholique. Elle est aussi qualifiée d’incendiaires et non constructive, susceptibles de démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage, de saboter les efforts entrepris pour tenir les échéances électorales dans le délai constitutionnel et surtout semer la division et confusion.

La CENI a invité la Mission d’Observation Électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de l’Église du Christ au Congo (MOE CENCO-ECC) à se désolidariser publiquement des propos du numéro 1 de L’Église catholique, lesquels vraisemblablement pourraient remettre en cause la relation de confiance entre la MOE CENCO-ECC et la CENI qui, à travers de ses représentants, avait levé l’option de travailler avec la Centrale électorale pour l’organisation de bonnes élections.