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Les écoles ont effectivement ouvert leurs portes après une semaine de fermeture

La Tempête des Tropiques SOCIETE

Les écoles ont effectivement ouvert leurs portes après une semaine de fermeture

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C’est hier lundi 26 septembre  que les écoles de Kinshasa ont effectivement ouvert leurs portes, après une semaine de fermeture, suite aux événements survenus les 19 et 20 septembre derniers dans la capitale et ailleurs, occasionnant plusieurs morts.

Par la même circonstance, quelques écoles et une université privée ont été vandalisées par les manifestants en colère. Cette situation a fait qu’écoles et parents puissent constater une trêve pendant ces émeutes.

Les choses étant revenues à la normale, les élèves ayant repris le chemin de l’école ont suivi leurs cours dans le calme et la discipline. Cependant, la semaine perdue vient déjà de bousculer le calendrier scolaire. De ce fait, le retard enregistré par les écoles doit être rattrapé, pour que toutes les matières prévues dans le programme  de cette année soient effectivement dispensées.

Un contexte politique difficile

Il convient de signifier que l’année scolaire 2016-2017, qui se déroule dans un climat politique difficile, court un réel danger quant à son achèvement.

Tant que les tractations politiques entamées, ces derniers temps, ne pourraient pas garantir la paix, tous les secteurs de la vie nationale seraient en difficulté, notamment celui de l’éducation. C’est seulement dans un climat politique apaisé qu’un Etat peut assurer son développement dans la quiétude. Une quiétude voulue par tous, surtout pour les parents, qui ne souhaitent pas que le minerval payé le soit en vain, suite à des perturbations de l’année scolaire.

Par ailleurs, certains observateurs avertis craignaient que le pays ne puisse connaître sa deuxième année blanche. L’année scolaire 1992-1993, à l’époque du Zaïre, sous le président Mobutu, avait été déclarée blanche sur toute l’étendue de la République. Si l’on ne prend pas  garde, l’histoire risque de se répéter, et ça sera une année de trop pour rien.

Suite aux pillages de 1991

Rappelons que ladite année scolaire avait débuté alors que le Zaïre venait de sortir des pillages des 23 et 24 septembre 1991. Des militaires non payés, suivis par des civils, avaient saccagés des magasins, dépôts, industries, et autres entreprises de l’Etat ainsi que privées… Cela avait fragilisé le tissu économique, et envoyant de nombreux salariés au chômage.

Des responsables de famille, censés prendre en charge les enseignants, étaient, eux-mêmes, confrontés  à des problèmes financiers.

S’en est suivi en 1992, la convocation de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), et le pays faisait face à une crise politique avec notamment des appels récurrents à des journées « ville morte ». C’est le deuxième pillage du 28 janvier 1993 qui a finalement donné un coup fatal au cours normal de l’enseignement dans le pays.

Par Tantia Sakata

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