Type de recherche

Lors de la présentation du ” Rapport sur le Développement Humain en Afrique 2016 ” :Le PNUD encourage l’identification d’actions pour fiare avancer l’égalité des genres

La Tempête des Tropiques Page de la Femme SOCIETE

Lors de la présentation du ” Rapport sur le Développement Humain en Afrique 2016 ” :Le PNUD encourage l’identification d’actions pour fiare avancer l’égalité des genres

Partager

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a émis, mardi 13 décembre, le vœu de voir le ” Rapport sur le Développement Humain en Afrique 2016 ” stimuler les débats sur l’identification d’actions concrètes pour faire avancer l’égalité des genres.

Le PNUD s’est ainsi exprimé au siège des Nations Unies à Kinshasa, à travers son Directeur Pays en RD Congo, Mme Priya Gajraj, lors de la présentation par la ministre nationale de la Femme, Famille et Enfant, dudit Rapport axé sur le thème ” Accélérer les progrès en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes en Afrique “.

Il a expliqué que ce nouveau document reflète l’engagement des Nations Unies à maintenir la question de l’égalité des genres au 1er plan du développement de l’Afrique en général, et de la  RD Congo, en particulier, et que des progrès ont été réalisés ” car, a-t-il enchaîné, des femmes jouissent d’une visibilité accrue dans la politique africaine et commencent à changer le programme politique de leurs pays “.

Et de poursuivre : ” Quatorze pays africains dépassent désormais l’objectif de 30% de représentation des femmes dans les Parlements nationaux. Le taux de participation des femmes à l’économie augmente. Enfin, nous avons atteint la parité totale dans les effectifs de l’enseignement primaire. Cependant, nous n’avons pas encore atteint l’égalité entre les sexes “.

Supplanter les contraintes

Ensuite, le PNUD a expliqué des contraintes importantes qui ralentissent les progrès et qui sont dues en grande partie à la nature de certaines normes et pratiques socioculturelles. En effet, toutes les sociétés disposent des stéréotypes qui influencent les relations quotidiennes entre les hommes et femmes à la maison, à l’école, au sein de la communauté et au travail.

Pour supplanter ces contraintes, il juge nécessaire de rompre le silence social et institutionnel qui perpétue la violence systématique contre les femmes, afin d’arriver à bannir le mariage précoce, les mutilations génitales et tant d’autres contraintes liées à l’accès à la terre et à la gestion des activités économiques, ainsi que l’accès limité au capital financier, détruisant le potentiel des femmes à contribuer au développement.

Quatre axes stratégiques

Le PNUD constate, en outre, que le coût de l’inégalité entre les genres reste trop élevé en Afrique. De son avis, réduire l’écart entre les sexes implique la réalisation des droits fondamentaux des femmes, comme impératif pour le développement et l’émergence du ” continent noir “.

Il a fustigé notamment le cas de la République Démocratique du Congo qui est dirigée par un Parlement composé de 9% de femmes, estimant que le développement est menacé dans son existence propre, lorsqu’il n’est pas fondé sur la dimension genre.

A ce point de vue,  le Rapport sur le Développement Humain en Afrique 2016 inclut un programme d’action pour accélérer l’égalité des genres et comprend 4 axes stratégiques qui offrent un cadre politique et programmatique susceptibles d’accélérer les efforts fournis à cet effet.

Ces efforts sont notamment l’adoption des réformes et politiques en faveur de l’autonomisation des femmes ; un soutien aux capacités nationales pour promouvoir la participation et le leadership des femmes dans la prise des décisions ;

Un renforcement de la capacité à mettre en œuvre des approches multisectorielles pour atténuer les impacts des pratiques de santé et d’éducation discriminatoire à l’égard des femmes ; un soutien aux femmes dans leur lutte pour l’acquisition des droits de propriété et de gestion des actifs économiques et environnementaux.

Mobilisation collective

Dans son mot de circonstance, la ministre de la Femme, Famille et Enfant a indiqué que son ministère a toujours plaidé pour un effort orienté vers la socialisation axée sur le genre, insistant sur la mobilisation collective des hommes et des femmes, en vue de relever le défi collectif de l’autonomisation des femmes.

Elle a souhaité voir le Rapport impulser un nouveau débat sur le lien entre les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’autonomisation des femmes, pour permettre aux chercheurs, acteurs politiques, organisations de la Société Civile et aux partenaires de développer la ” Coalition Nationale pour l’Autonomisation des Femmes en RDC “.

Organisée par le PNUD en partenariat avec le ministère de la Femme, Famille et Enfant, la cérémonie de présentation du Rapport a eu lieu en présence des ministres nationaux et provinciaux, des ambassadeurs, des chefs de missions de coopération, des chefs d’Agences du Système des Nations Unies, des universitaires et des membres de la Société Civile.

Par Marcel Tshishiku

Laissez un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *