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CENI: les raisons de sa recomposition

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CENI: les raisons de sa recomposition

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Comme Christophe Lutundula, le SG de l’UDPS réclame la redynamisation de la centrale électorale congolaise à la suite  du manque d’indépendance, d’impartialité et de neutralité de cette institution d’appui à la démocratie!

Tous les Congolais ont les yeux rivés sur les négociations directes entre l’opposition, représentée en grande partie par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, et la majorité au pouvoir, dont la clôture intervient, sauf imprévu, ce vendredi 30 décembre 2016.

Les Evêques membres de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), assurant la médiation de ces travaux, ont annoncé la signature, cette fois-ci, de l’ ” Accord politique” issu de ces négociations. Un rendez-vous manqué avant la fête de Noël.

Ainsi, pour les sources, la refonte de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) fait partie des sujets qui semblent bloquer la signature de l’accord de ces travaux tenus au Centre Interdiocésain de l’Eglise catholique, situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Les avis sont totalement divisés entre les opposants et les ténors de la majorité au pouvoir présents à ces travaux. Même certains acteurs politiques et de la société civile ont donné leurs avis aussi divergents sur le sort de la centrale électorale congolaise à l’issue des négociations directes.

Le député national Christophe Lutundula, l’un des ténors du G7, cette plateforme qui fait partie du Rassemblement, donne, pour sa part, les raisons, qu’il trouve valable, pour procéder à la recomposition de la CENI. Il soutient l’argument de dynamisation de la centrale électorale avancé par Marc Kabund wa Kabund, secrétaire général de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social).

Pour Christophe Lutundula, la CENI, dans sa configuration actuelle, a fait montre de manque d’indépendance, d’impartialité et de neutralité. Raison pour laquelle il paraît important que cette institution d’appui à la démocratie soit recomposée.

Il a balayé de main les inquiétudes soulevées par certains membres du camp de la majorité au pouvoir de voir la recomposition de la centrale électorale retarder les élections dans le pays, alors que cette opposition ne cesse de réclamer la tenue ces fameuses élections, notamment la présidentielle avant la fin de l’année de 2017.

Le député Lutundula a soutenu que la recomposition de la CENI ne prendra pas beaucoup de temps, cela pendant que l’administration centrale, à travers ses représentations dans les différentes provinces, va continuer l’opération de révision du fichier électoral en cours dans 12 provinces du pays. Il a, en outre, donné l’exemple de la recomposition de la CENI après la mort de l’abbé Apollinaire Malumalu, qui n’avait pas pris beaucoup de temps.

Du côté de la Majorité au pouvoir, on préfère plutôt que l’Opposition demande le départ de ses membres qui sont dans le bureau et dans l’assemblée plénière de la CENI qui n’ont pas rempli leurs tâches, afin d’éviter de tirer les choses en longueur. Surtout que c’est la même Opposition qui tient à la tenue des élections avant la fin de l’année 2017.

Cette position est également soutenue par les chefs des confessions religieuses qui s’étaient prononcé, après la mort de l’abbé Malumalu, pour la désignation de l’actuel président de la CENI, Corneille Nangaa, qui dispose d’une grande expertise en matière d’élections.

Par El-Kas

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