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Alternance démocratique au sommet de l’Etat en République démocratique du Congo : La position du Rassemblement ne cesse de se corser

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Alternance démocratique au sommet de l’Etat en République démocratique du Congo : La position du Rassemblement ne cesse de se corser

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« Si Kabila n’organise pas d’élections en 2017, il part »

De New York où ils se sont rencontrés mardi 22 du mois en cours, Félix Tshisekedi, président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, et Moïse Katumbi Chapwe, candidat déclaré à la prochaine présidentielle, ont évoqué la question fondamentale ayant trait à l’alternance démocratique au sommet de l’Etat en République démocratique du Congo par la tenue des élections crédibles, démocratiques et transparentes, conformément à l’accord politique du 31 décembre 2016.

Au même moment où la rencontre entre les deux poids lourds du Rassemblement se tenait sur le sol américain, la Majorité présidentielle, elle, assurait une très large diffusion de la volonté exprimée par son autorité morale de se préparer aux élections en évitant, d’après elle, la distraction.

Vigilance tous azimuts

Prenant la balle au bond, les deux éminents cadres du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement ont immédiatement réagi à la énième provocation de la Majorité présidentielle en invitant le peuple congolais à la vigilance et à la résistance afin de barrer la route à cette nouvelle tentative de retarder l’alternance démocratique au sommet de l’Etat en République démocratique du Congo. Ci-après, quelques extraits de leurs courageuses déclarations en rapport avec la nouvelle démarche de la Majorité présidentielle :

–    « Il n’est plus question d’aller à un quelconque dialogue. L’accord de la Saint Sylvestre obtenu grâce au travail des évêques de la Cenco, est la seule voie à suivre. Si Kabila n’applique pas cet accord, il y aura une transition qui se fera sans lui ».

–    « Que le peuple congolais ne se fie pas à ce que font dire les gens de la Majorité. Ils sont aux abois. Ils sentent que la pression monte chaque jour un peu plus. Plus personne ne veut de ce pouvoir illégal et illégitime. Nous savons que le peuple congolais ne veut plus de Kabila. Il doit rester vigilant et ne pas se laisser duper par les mensonges de la Majorité présidentielle ».

Au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, l’échéance de décembre 2017 est considérée comme la ligne rouge que la Majorité au pouvoir ne pourra se permettre de franchir impunément : « Si Kabila n’organise pas les élections avant décembre 2017, il part. Ce dernier ne peut plus espérer rester un jour de plus à la tête du pays », proclame-t-on avec force, véhémence et passion.

Par Bamporiki Chamira

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