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Journée internationale des personnes disparues : L’ONU inquiète !

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Journée internationale des personnes disparues : L’ONU inquiète !

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Selon une source digne de foi, l’ONU s’inquiète de l’augmentation des cas de disparition forcée et le groupe de travail sur les disparitions involontaires de la commission des droits de l’homme des Nations Unies exprime son inquiétude sur le nombre croissant des cas de disparitions forcées dans le monde. Les Nations Unies ont exprimé cette inquiétude à l’occasion de la journée internationale des personnes disparues, célébrée le 30 août chaque année.

“Les victimes de disparition forcée, dont on ignore où elles se trouvent et quel est leur sort, ne devraient pas être rappelées à notre souvenir seulement une fois par an. Chaque jour devrait être une Journée des personnes disparues”, a déclaré le groupe de travail de l’ONU.  De son coté, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) basé à Genève déplore le manque de volonté politique de s’attaquer à ce problème.

Dans un rapport intitulé ” Personnes portées disparues – une tragédie oubliée “, le CICR attire l’attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de milliers de familles dont les membres sont portés disparus.
“Il est impératif de faire face à cette tragédie et d’aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu’il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d’injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page”, a constaté le CICR.

En République Démocratique du Congo, toutes les sources interrogées ne sont pas parvenues à donner des détails sur la problématique des personnes disparues et surtout sur les statistiques y afférentes. Pourtant, le climat d’insécurité généralisé dans le contexte national marqué par des guerres, affrontements entre groupes armés, enlèvements, ainsi que le phénomène Kamuina Nsapu, Ne  Muanda Nsemi etc, attestent que les cas de disparition sont nombreux.

Le Gouvernement de la République a donc le devoir de se pencher sérieusement sur cette question, afin de créer les conditions susceptibles de permettre d’aider les familles de disparus comme le CICR l’a souhaité ci-haut.

Par Marcel Tshishiku

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