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Défense et promotion des droits de l’homme en RDC : Le RENADHOC relance ses activités

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Défense et promotion des droits de l’homme en RDC : Le RENADHOC relance ses activités

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Après un long silence,  observé depuis le départ de son ancien secrétaire national exécutif à la Commission Nationale aux Droits de l’Homme(CNDH), le réseau National des ONG des droits de l’homme de la RDC(RENADHOC) compte relancer ses activités de monitoring des violations des droits de l’homme en RDC dans cette période turbulente, au regard du contexte politique caractérisé par des restrictions de l’espace démocratique.

C’est ainsi que le secrétaire national exécutif ai, Franck Citende a battu un rappel des troupes en convoquant le jeudi dernier tous les responsables des organisations de promotion et de défense des droits de l’homme de Kinshasa à une réunion stratégique en vue de définir des actions  prioritaires à mener au cours de cette période de turbulences, adopter des stratégies d’actions  plus efficaces  et mieux adaptées  au contexte actuel.

Avec la relance de ses activités, le RENADHOC,  qui est une plateforme dont le siège se trouve à Kinshasa, veut reprendre son bâton de pèlerin pour défendre et promouvoir les droits de l’homme par le monitoring et actions de plaidoyers auprès du pouvoir public et instance internationale.  Depuis sa création en 2000, ce réseau milite pour la promotion des droits de l’homme. Mais il est observé une léthargie suite au départ de  Fernandez Murhola à la CNDH. Ce qui a complètement réduit le travail sur terrain de RENADHOC.

Au moment où le pays  traverse une période  de turbulences  politiques caractérisées par les violations massives et systématiques des droits de l’homme, RENADHOC pense qu’il est de son devoir en mettre en alerte maximale toutes ses antennes provinciales en ordre de bataille  afin de mieux  accomplir leur mission en vue d’un travail de qualité.
Le RENADHOC envisage d’organiser les actions pacifiques pour que les droits de l’homme soient respectés en RDC.

Non à l’Etat policier  

Sur le plan des droits civils et politiques, le RENADHOC regrette la restriction des libertés publiques par les détenteurs de la puissance publique et ce, en violation systématique des droits garantis aussi bien par les instruments juridiques nationaux, notamment la Constitution, que par les instruments juridiques internationaux des droits de l’homme. Ainsi, dans le but d’empêcher le peuple de s’exprimer librement, les autorités ont interdit toutes les manifestations publiques. Ceux qui osent exercer leur liberté de manifester pacifiquement sont violemment réprimés et plusieurs d’entre eux sont arrêtés arbitrairement.

A ce jour, note le RENADHOC, plusieurs acteurs et militants des partis politiques de l’opposition et des membres des mouvements citoyens croupissent dans des prisons. Sans oublier  des journalistes, des acteurs de la société civile, des défenseurs des droits de l’homme qui dénoncent des dérives dictatoriales  qui sont inquiétés dans leur travail et subissent des exactions de toutes sortes. Il craint  également une forte propension de la pensée unique, qui fait craindre le retour à un régime autocratique de triste mémoire.

Notons que le RENADHOC regroupe 750 ONG des Droits de l’homme de la République Démocratique du Congo, œuvrant sur l’ensemble du territoire national depuis août 2000 par le truchement de 11 Réseaux provinciaux des ONG des droits de l’homme (REPRODHOC), avec pour mandat , de lutter contre l’impunité ; de faire le monitoring national de la situation globale des Droits de l’Homme en RD Congo , de faire le plaidoyer national, régional et international sur la situation des droits de l’homme en RDC , et de promouvoir l’Etat de droit et de la bonne gouvernance en RDC.

Par GKM

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