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Bientôt les pluies recommencent à Kinshasa : quelles précautions pour prévenir les inondations

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Bientôt les pluies recommencent à Kinshasa : quelles précautions pour prévenir les inondations

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Quelles sont les précautions prises pendant la saison sèche qui touche à sa fin, pour prévenir les inondations qui causent, chaque année, des inondations dans la ville de Kinshasa et endeuillent les habitants de ce centre urbain ?
Telle est la question que se posent les observateurs choqués par les affres des pluies torrentielles, dont les eaux  entraînent le débordement des différentes rivières serpentant la ville, avant de se jeter dans le fleuve Congo. Cette question est soulevée à un mois seulement du début de la saison des pluies, après plus de nonante jours de saison sèche, dont la durée maximale est estimée à environ quatre mois.

Sans aller plus loin, l’opinion se rappellera qu’en janvier dernier, les pluies diluviennes ont causé plusieurs dégâts matériels. Les habitations et beaucoup de biens appartenant aux habitants de la capitale de la République Démocratique du Congo ont été détruits et emportés par les torrents ou enfouis dans les éboulements de terres. Les quartiers des communes de Selembao, Mont-Ngafula, Lingwala, Barumbu, Bandalungwa, Kintambo… n’ont pas été épargnés par cette tragédie où plusieurs pertes en vie humaines ont été enregistrées. Certaines sources ont même fait état de près de soixante morts, sans compter les disparus.

Curage des rivières

La raison fondamentale de cette catastrophe, toujours fustigée, mais jamais jugulée, demeure le manque de curage des rivières Kalamu, Bitshaku Tshaku, Gombe, Makelele, N’djili… auxquelles s’ajoute le fleuve Congo connu pour les malheurs qu’il inflige notamment aux habitants du quartier Kingabwa, dans la commune de Limete. Face à cette situation, il est urgent que l’Hôtel de Ville de Kinshasa se décide à mobiliser les moyens nécessaires pour assurer à ses administrés un environnement meilleur où il fait beau vivre.

Le projet de démolition des habitations appartenant aux particuliers et situées non loin des sources d’eaux n’est pas une solution efficace, tant que les agents et cadres des services administratifs, qui vendent les terrains et délivrent les documents officiels, ne sont pas sanctionnés.
Car, après la démolition, ces agents et cadres, sûrs de leur impunité, vont encore vendre et revendre les mêmes terrains, pour s’enrichir illicitement.

Par Marcel Tshishiku

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