Hier mercredi 23 octobre  au stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, l’As V.Club a été tenue en échec devant son public par la très surprenante équipe de Bazano de Lubumbashi. Suite à un penalty transformé  aux derniers instants du match par Djuma Shabani, les Dauphins noirs de Kinshasa se sont sauvés de la gifle de la JS groupe Bazano, qui menait au marquoir depuis l’entame de la seconde mi-temps, grâce à Mpongo Bomolo. Première équipe à avoir réussi à infliger, récemment, au DCMP sa première défaite du championnat, la formation sportive de JSG Bazano a eu la maitrise de son jeu face à une équipe de V.Club qui semblait, de son côté, chercher sur quel pied danser.

V.Club, la crise ?

L’équipe chère au général Tango Four peine à décoller dans cette 25ème édition de la Vodacom Ligue 1. Largement distancée par ses concurrents directs pour le titre, l’équipe de Florent Ibenge a enchainé, hier face à Bazano, son quatrième match nul successif à Kinshasa. Avec seulement 10 points au classement provisoire du championnat, l’As V.Club de Kinshasa n’a réussi à gagner jusque-là que deux matches !
Sur six matches livrés dont cinq  à Kinshasa devant leur public, les ” Bana mbongo ” ont enchainé quatre  rencontres nulles, après avoir remporté le tout premier match du championnat à Kinshasa. Déjà, certaines voix commencent à se faire entendre  pour dénoncer une crise qui ne dit pas encore son nom, au sein de l’As V.Club.

Quant on sait que dans les prochains jours, le team vert-noir va prendre part à la phase des poules de la Ligue des champions de la Confédération Africaine de Football (CAF), plusieurs interrogations méritent d’être posées concernant la forme actuelle de l’équipe dirigée par l’ancien sélectionneur des Léopards, Florent Ibenge.  Classée dans une poule, qualifiée de la mort, l’As V.Club fera face à trois formations maghrébines et lorsqu’ils comparent les performances de ces équipes dans leurs championnats respectifs avec celles de ” bana Vea ” à la Ligue 1, plusieurs supporters vert et noir s’interrogent s’il n’y a  pas péril en la demeure !

Par Armando Mananasi