Par GKM

D’après le magazine Africa Intelligent paru hier mercredi 5 mai 2021, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo compte réchauffer l’axe Kinshasa-Pekin en vue de revoir le contrat passé en 2007 entre l’Etat et la Sicomines (Sino-congolaise des mines), une joint-venture associant la Gécamines (32 % des parts) aux entreprises publiques chinoises Sinohydro, China Railway Group, Zhejiang Huayou Cobalt Co et China Machinery Engineering Corp (68 %).

Ce contrat chinois était considéré comme le troc, surtout que les «infrastructures sont changées contre des minerais» congolais.
Ce contrat «infrastructures contre minerais» prévoyait le financement des infrastructures par Pékin à hauteur de 6,6 milliards de dollars en échange de l’accès à une large partie du foncier minier dans les provinces du Lualaba et du Haut-Katanga.

Selon Africa Intelligent, le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pourrait se rendre prochainement en Chine pour évaluer et renégocier ce contrat avec les autorités chinoises.
Depuis la signature de ce contrat en 2007, il est jugé pour son manque de transparence par la Banque mondiale et certaines organisations comme l’Initiative internationale pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) au niveau international.