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L’Assemblée nationale appelée à départager les confessions religieuses

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L’Assemblée nationale appelée à départager les confessions religieuses

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Le ” groupe de 6 ” a déposé la liste de ses 2 délégués, l’Eglise catholique et l’ECC continuent de réclamer le consensus
Par Marcel Tshishiku

L’Assemblée nationale est appelée à départager les confessions religieuses toujours divisées sur la désignation du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). A travers son président, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, la représentation nationale avait demandé à ces organisations de la société civile de désigner de commun accord le président de cette institution d’appui à la démocratie, dans un délai de 48 heures.

Cette tâche n’a pas pu être exécutée à l’issue de la rencontre tenue vendredi dernier, à cause de l’intransigeance de chacune des deux fractions en présence. Le groupe de 6 a finalement déposé au Bureau de l’Assemblée nationale la liste de ses deux délégués, dont Denis Kadima Kazadi qu’il a voté la semaine dernière, pour occuper le poste de président de la CENI, alors que l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) insistent sur la désignation d’un autre président par consensus.

La position de ces deux confessions est soutenue par la plate-forme politique ” Lamuka ” de Martin Fayulu, et le Front commun du Congo (FCC) de Joseph Kabila, qui affirment que le consensus national aboutirait à un processus électoral apaisé, transparent, inclusif et dans le délai constitutionnel. Ensemble pour la République se trouve dans le même camp que les autres forces politiques précitées.
Pour sa part, l’ONGDH ” ACAJ ” de Me Georges Kapiamba dénonce les atermoiements “injustifiés” des confessions religieuses, déplorant le fait que ceux qui prétendent être le phare de la société ne soient pas en mesure de s’accorder sur une question vitale pour l’avenir de la démocratie en République Démocratique du Congo “.

Ces tergiversations persistent au moment où la Charte des confessions religieuses stipule qu’en cas de divergence persistante, ces organisations procèdent au vote. Elles présagent un climat de doute quant à la tenue effective des élections prévues en 2023, si bien que les observateurs s’interrogent : ” Qu’adviendrait-il si les animateurs de la CENI ne sont pas désignés jusqu’à cette date ? “