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A l’occasion de la réunion des dirigeants du Commonwealth du 20 au 26 juin à Kigali: Kinshasa invite Boris Johnson à conduire Kagame à la raison

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A l’occasion de la réunion des dirigeants du Commonwealth du 20 au 26 juin à Kigali: Kinshasa invite Boris Johnson à conduire Kagame à la raison

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Par MKM

Dès ce lundi 20 juin, il s’ouvre à Kigali la réunion des dirigeants du Commonwealth, jusqu’à dimanche prochain en principe. Kinshasa s’est adressé quelques jours avant cette rencontre au Premier ministre britannique, à travers une lettre en anglais, dont l’essentiel a été aussi émis en français, par un communiqué du Ministre de la Communication et Médias, à en croire des témoignages.

Le Gouvernement de la République exhorte le Premier ministre Boris Johnson à conduire le Rwanda sur la voie de la paix et de la stabilité entre voisins. On lui fait savoir que les soldats rwandais sèment la terreur et la désolation sous couvert du Mouvement du 23 Mars (M23) à Bunagana, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

C’est une véritable guerre économique pour la bataille des ressources qui y est menée. Dans cette correspondance, il est clairement relevé que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC continue à se détériorer et fondamentalement parce que le Rwanda cherche à occuper des terres riches en or, en coltan et en cobalt, pour leur propre exploitation et leur propre profit.

A travers Boris Johnson, le même message est adressé aux participants de la réunion de Kigali. Il est ainsi demandé au Royaume-Uni et autres pays d’Afrique tout comme aux États-Unis de condamner l’invasion et de faire pression sur le Rwanda pour qu’il retire ses troupes de la RDC.

Le pays cher à Patrice Emery Lumumba, qui veut la paix, a le droit de voir ses voisins respecter son territoire, en proie présentement à un climat de terreur à Rutshuru, où de jeunes enfants sont tués et des centaines de personnes forcées à fuir.

Cette correspondance tombe à point nommé pour interpeller davantage le Premier ministre britannique, qui a vu le premier transfert d’immigrants, selon l’accord signé avec Kigali, retardé par la Convention européenne des droits de l’homme, n’appréciant pas les violations répétitives des droits humains au Rwanda.

C’est aussi une occasion offerte à cet officiel britannique de réaffirmer à Kigali les valeurs de respect des droits humains et de la bonne gouvernance, telles qu’inscrites dans la Charte de Commonwealth et la Déclaration de Harare. Sinon, le silence du Royaume-Uni sera une fois de plus constaté vis-à-vis de Kigali, jugé irrespectueux des principes des Droits de l’homme, depuis son adhésion au Commonwealth en 2009, sur son propre territoire tout en exportant les mêmes méthodes décriées hors de ses frontières.

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