La journée d’hier lundi 25 septembre a été timide quant à la circulation des élèves de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Moins d’élèves ont été remarqués dans les rues de la capitale contrairement aux habitudes.  Pour cause, depuis le week-end dernier, une rumeur circulait selon laquelle, les parents devraient garder leurs enfants à la maison pour cette journée de lundi au lieu de les envoyer à l’école.

C’est donc par peur que beaucoup de parents ont refusé d’exposer la vie de leurs enfants, question d’observer l’évolution de la situation. Selon le constat fait dans certaines communes, des écoliers rencontrés avaient porté de pardessus pour cacher leur uniforme ; d’autres par contre n’étaient pas en uniforme mais s’y sont rendus quant même à l’école.

Cependant, dans la commune de Ngaliema, précisément aux alentours de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), la situation s’est aggravée avec le mouvement de protestation des étudiants, réclamant notamment l’organisation de la 2ème session, au moment où leurs professeurs sont en grève. Par malheur, on a signalé qu’un élève serait décédé, touché par balle suite à ces événements. Cet écolier, qui s’est trouvé au mauvais endroit et au mauvais moment, a payé de sa vie alors qu’il était sur le chemin de l’école, et ses parents n’ont pu que constater l’irréparable.

Au regard de toutes ces choses, l’année scolaire 2017-2018 donne déjà des frissons aux parents d’élèves en ce qui concerne son aboutissement heureux. Par conséquent, des mesures doivent être prises par les pouvoirs publics pour sécuriser ces enfants sans défense, qui incarnent l’avenir de la République Démocratique du Congo. Le dernier événement ayant crée la panique dans des écoles n’a pas encore effacé la psychose dans le chef de plusieurs élèves de la ville de Kinshasa.

Cela justifie en fait la décision des parents de vouloir garder leur progéniture à la maison en observant l’atmosphère, afin d’éviter des surprises désagréables. Il revient au ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (EPSP) de s’impliquer activement pour assurer la poursuite normale de l’année scolaire 2017-2018.

PAR TSM