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Kinshasa : des femmes « seules » s’adonnent à la mendicité

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Kinshasa : des femmes « seules » s’adonnent à la mendicité

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Des femmes « seules » envahissent de plus en plus certaines grandes artères de la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour s’adonner à la mendicité.
Accompagnées souvent de leurs petits enfants, ces mères qui donnent l’impression d’être sans partenaires passent toutes leurs journées sur la place publique en sollicitant l’assistance financière des passants et des personnes de bonne volonté. Même pendant la nuit, certaines de ces femmes sont aperçues avec leur bébé en mains à la recherche de la survie.

Ces dames qui affrontent parfois le soleil et le froid pour quémander n’ont pas honte d’aborder les passants censés répondre à leur demande. Si les uns réagissent positivement, d’autres par contre, poursuivent leur chemin dans l’indifférence totale.
Le peu d’argent récolté quotidiennement déterminera de quoi mettre sous la dent. C’est de cette façon que ces génitrices parcourent des voies publiques de la capitale pour faire nourrir leurs rejetons. Si déjà le manger constitue un luxe pour ces derniers, l’éducation demeure également hypothétique pour eux.

Cette situation de précarité fait réfléchir sur la responsabilité des pères qui, apparemment, ont abandonné la charge des enfants à leurs partenaires. Conséquence, la maman est obligée d’aller dans la rue pour chercher juste à manger à sa progéniture. Entre-temps, le père disparaît dans la nature et réapparaît quelque temps après pour faire d’autres enfants. Une triste réalité, pourtant vécue par beaucoup de femmes à Kinshasa !

Favoriser la naissance désirable

Face à cette situation, il faut dire que les organisations militant pour la naissance désirable ont du pain sur la planche. Il y a donc nécessité de pouvoir apprendre aux femmes l’importance d’une maternité responsable. Point n’est besoin de souligner que la maternité ne constitue pas seulement un événement heureux pour toute femme, mais aussi une charge de plus. Car, l’enfant doit jouir de ses droits, notamment l’éducation, le manger, la protection…de la part de ses parents.

Cependant lorsque le père abandonne sa charge, c’est le début du cauchemar pour la mère parce qu’elle sera la seule à subvenir aux besoins de sa progéniture. Raison pour laquelle, la femme doit savoir adopter une conduite responsable dans l’objectif de se mettre à l’abri des telles surprises.  Souvent, ce sont des femmes vivant en union libre qui sont délaissées avec des enfants par leurs partenaires. En cherchant à fuir les mères de leur progéniture, ces hommes irresponsables ignorent, en même temps, les préjudices causés dans le chef de leurs rejetons.

Il faut donc que les organisations s’occupant de sensibiliser sur les naissances désirables puissent travailler davantage, afin de combattre les idées préconçues autour de cette question. Par exemple, lorsqu’on parle de la naissance désirable, cela ne signifie pas accoucher le moins d’enfants possible. Il s’agit plutôt de savoir comment espacer les naissances pour une meilleure santé de la mère, et aussi de ne pas avoir un bébé sur les bras sans en avoir voulu réellement.

En plus, le choix est laissé à la femme concernant le mode de contraception pour espacer ses accouchements. En d’autres termes, elle seule pourra décider s’il faut utiliser les méthodes naturelles ou artificielles.
Ce genre d’information doit être clairement fourni, pour mettre en confiance la femme censée choisir une méthode naturelle ou artificielle. Question de la mettre en confiance par les moyens des éclaircissements clairs sur chaque méthode en vue d’opérer son choix en âme et conscience.

Par Tantia Sakata

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