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Camerawoman à CNTV : Nadine Mbuyi, un modèle de détermination

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Camerawoman à CNTV : Nadine Mbuyi, un modèle de détermination

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Nadine Mbuyi évolue depuis quatre ans comme femme camerawoman au sein de la rédaction de la télévision CNTV (Canal numérique télévision). L’unique femme exerçant ce métier au milieu des hommes sans aucun complexe, révèle-t-elle. Après avoir obtenu son diplôme d’Etat, la jeune femme voulait à tout prix concrétiser son rêve d’enfance.

Heureusement pour elle, a-t-elle raconté, ses parents lui ont laissé la liberté d’embrasser la profession de son choix. Déjà, c’était un motif de satisfaction pour une enfant qui avait la bénédiction de ses géniteurs dans la concrétisation de son rêve.

Une femme, un métier

Nadine Mbuyi reconnaît tout de même que l’apprentissage a été assez difficile, étant donné qu’elle devait faire preuve de persévérance et d’assiduité pour y arriver toute seule. Sa détermination face à un formateur qui n’avait pas du tout manifesté la volonté à l’aider d’apprendre effectivement le métier. « J’ai appris le métier sur le tas dans l’église de réveil « Arche de Noé ».

C’est grâce mon cousin chantre que je me suis retrouvée pour là bas pour apprendre. D’abord, j’ai eu à passer au moins deux mois à la régie finale parce qu’on avait l’habitude à faire de faux direct. Lorsque j’ai tenu la caméra pour la première, en tous cas, mon mentor m’a laissé faire sans aucune explication. Donc, je devrais me débrouillais toute seule. En voyant le résultat de mon travail, il s’était moqué de moi. Grâce à Dieu, j’ai rencontré un cameraman professionnel de la chaîne « Nzondo Tv » qui, en fait, m’a appris comment filmer », explique-t-elle.

« Après avoir bien maîtrisé mon travail, j’ai tenté dans plusieurs chaînes de télévision pour finalement être acceptée dans ma chaîne actuelle, la CNTV. Passionnée de sa profession, cette dame l’exerce aisément, sans gène ni complexe et quelles que soient les conditions de travail ».

Et d’indiquer « J’ai eu à couvert d’autres reportages dans des conditions difficiles où nous sommes parfois intimider par des policiers. Comme j’aime mon travail, je ne me lasse pas à le faire malgré des difficultés qui, d’ailleurs, existent dans chaque profession ».

La Camerawoman dit pouvoir travailler sans tenir compte de son statut de femme. « Quand je fais mon boulot, je ne regarde pas le fait d’être une femme. Je suis obligée de bosser comme un homme, c’est-à-dire s’il faut rester debout pendant 2h ou courir pour avoir des images importantes, je suis obligée de m’appliquer.

Je vous assure que je le fais sans aucun problème », informe Nadine Mbuyi. Grâce à son métier, rassure-t-elle, elle a eu de belles opportunités en rencontrant des différentes personnalités, avant de signifier que cela a enlevé, en elle, un certain complexe.

Message pour ce mois de la femme

Pour Nadine Mbuyi, la femme doit se mettre debout au moment où l’on parle de la parité : 50-50 dans le monde du travail d’ici 2030. « Je dirais à toutes les femmes inactives de prendre leur courage en mains en faisant quelque chose. Il n’est pas question de parler, en ce temps moderne, de travail des hommes ou des femmes parce qu’il suffit d’être capable pour exercer tel ou tel autre métier.

Tout dépend de la compétence de chaque femme. J’encourage ces femmes à apprendre un métier parce qu’il existe toujours de différence entre la femme qui travaille et celle qui reste à la maison pour ne rien faire », déclare la jeune dame.

Par ailleurs, elle soutient que les parents doivent donner également la chance à leurs filles d’aller à l’école afin d’avoir au moins une éducation de base. Et de conclure « je ne crois pas que lorsqu’une fille émerge grâce à ses études, sa famille ne serait pas bénéficiaire. Aux géniteurs de donner la possibilité à tous les enfants filles et garçons) d’étudier ».

Par Tantia Sakata

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