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Pour se conformer à la récente Résolution 2409 du Conseil de sécurité de l’ONU : L’ACAJ demande au PGR d’abandonner des poursuites contre Moïse Katumbi

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Pour se conformer à la récente Résolution 2409 du Conseil de sécurité de l’ONU : L’ACAJ demande au PGR d’abandonner des poursuites contre Moïse Katumbi

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L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) demande au procureur général de la République d’abandonner des poursuites judiciaires contre l’opposant Moïse Katumbi Chapwe, pour  qui une information judiciaire est ouverte en rapport avec sa nationalité. Me Georges Kapiamba, président de cette Ongdh, l’a dit vendredi 30 mars au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa.

Pour l’ACAJ, abandonner les poursuites contre Katumbi serait une manière de se conformer à la Résolution 2409 prise récemment par le Conseil de sécurité des Nations-Unies. «Cette Résolution demande au président Kabila, à la Majorité présidentielle et à l’Opposition de mettre en œuvre, sans délai, l’accord du 31 décembre, d’appliquer pleinement les mesures de décrispation politique…», déclare Me Kapiamba.

L’ACAJ rappelle que la Résolution 2409 a un caractère obligatoire, en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations-Unies, et « demande au PGR de ne pas mêler la justice aux stratégies de la Majorité Présidentielle qui visent l’élimination des candidats d’envergure importante pour ainsi se mettre à l’abri des sanctions internationales ».

Me Georges Kapiamba dit ne pas comprendre cette action contre l’ancien gouverneur du Katanga, alors qu’une information n’a jamais été ouverte contre Sammy Badibanga nommé premier ministre alors qu’il détenait la nationalité belge, ou alors d’autres membres du gouvernement Tshibala, des députés et sénateurs détenant des doubles et triples nationalités.

Il regrette que le PGR se préoccupe plus de dossiers à caractère politique, fermant ainsi les yeux sur des affaires de détournement d’argent à la CENI, DGRK, au FPI, à la Gecamines, à la SNCC… sans oublier la vente des passeports biométriques.

L’ACAJ suggère, enfin, au Conseil de sécurité des Nations-Unies d’envisager des sanctions individuelles contre tout celui qui constitue un obstacle à l’application de l’Accord de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).

Par LM

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