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Meurtre d’un Congolais au Brésil : Christophe Lutundula interpellé

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Meurtre d’un Congolais au Brésil : Christophe Lutundula interpellé

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Par Marcel Tshishiku

Dans une question écrite déposée au Bureau de l’Assemblée nationale, le député national Jackson Ausse appelle le Vice-premier ministre, ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, à expliquer les circonstances du meurtre d’un Congolais au Brésil. L’élu du territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, déplore le silence du Gouvernement congolais face à cet acte criminel perpétré contre un citoyen congolais.

“Qui est Moïse Kabagambe? Depuis quand Moïse Kabagambe vit au Brésil? Qui l’ont tué? Qu’est-ce qui a opposé Moïse Kabagambe à ses agresseurs? Quel est le verdict de la justice dans le dossier du meurtre de Moïse Kabagambe? Quelles sont les démarches diplomatiques entre la RDC et le Brésil pour l’indemnisation juste à la famille et au pays d’origine de Moïse Kabagambe?

Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement de la RDC pour que les évènements pareils ne se reproduisent ni au Brésil, moins encore ailleurs contre les citoyens congolais?”, telles sont les questions auxquelles Christophe Lutundula est appelé à répondre.
Par la même occasion, Jackson Ausse propose même qu’une mission parlementaire soit mise sur pied afin de permettre à la Représentation nationale d’aller échanger avec les autorités brésiliennes sur cette situation.

Selon les témoignages de sa famille, Moïse Kabagambe, 24 ans, est originaire de la RDC. Il a été tué le 24 janvier près d’un kiosque de la plage de Barra da Tijuca (Rio) où il travaillait. Il aurait été roué de coups après avoir réclamé le versement de deux journées de salaires impayés.

Son meurtre avait suscité une vive émotion dans la ville de Rio. De centaines de personnes ont manifesté samedi 5 février dernier au Brésil pour demander justice. Arborant des pancartes avec son portrait et des slogans contre le racisme et la xénophobie, les manifestants se sont rassemblés autour du bar de plage du quartier prisé de Barra da Tijuca où Moïse Kabagambe, qui y travaillait en tant que journalier, a été tué.