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Crise sécuritaire dans le Nord -Kivu: après Guterres, Volker Türk en appelle à la désescalade

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Crise sécuritaire dans le Nord -Kivu: après Guterres, Volker Türk en appelle à la désescalade

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Le Chef des Droits de l’homme de l’ONU s’inquiète de la résurgence
des combats entre les FARDC et les rebelles du M23
Par GKM

Volker Türk, le nouveau Chef des Droits de l’homme des Nations Unies a appelé, le mardi 1er novembre à une désescalade urgente dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) où les affrontements entre l’armée congolaise et les groupes du M23 appuyés par le Rwanda continuent.

Il s’inquiète de la résurgence des combats entre les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 qui ont déplacé, en onze jours, quelque 50.000 personnes dans l’est du pays.

Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH), « plus d’une dizaine de civils ont été tués, au moins 40 autres blessés et plus de 90.000 déplacés lors de la reprise des combats ».

« La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo se détériore rapidement et menace de provoquer une catastrophe en matière de droits de l’homme », a déclaré dans un communiqué le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk.

Dimanche déjà, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres avait appelé à une « désescalade immédiate », après s’être entretenu avec les Présidents de l’Angola, de la RDC, du Rwanda et du Kenya et du Sénégal, qui préside l’Union africaine, selon un communiqué de son porte-parole Stéphane Dujarric.

Il avait appelé aussi le M23 et les autres groupes armés « à cesser immédiatement les hostilités et à désarmer sans condition ».
Pour l’ONU, de nouveaux combats ne feront qu’engendrer plus de douleur et de souffrance pour davantage de personnes.
Le Haut-Commissaire exhorte toutes les parties à protéger les civils conformément au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire.

Il s’agit notamment de faciliter l’accès humanitaire sans entrave à la population affectée et de permettre aux civils de sortir en toute sécurité des zones touchées par les hostilités.