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Raids policiers au Malawi contre des réfugiés originaires de RDC, Rwanda et Burundi

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Raids policiers au Malawi contre des réfugiés originaires de RDC, Rwanda et Burundi

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Par YHR

408 réfugiés et demandeurs d’asile originaires de RD Congolais, Rwandais et Burundais ont été arrêtés le mercredi 17 mai à Lilongwe, après avoir refusé de retourner dans un camp de réfugiés. Selon le ministère de la Sécurité intérieure du Malawi, ces personnes ont été interpelées dans le cadre d’une opération policière lancée mercredi au petit matin dans plusieurs townships de la capitale.

Intervention musclée

Ces interpellations interviennent deux mois après un ultimatum lancé par le Gouvernement malawite pour que ces réfugiés retournent au camp surpeuplé de Dzaleka, à quelque 40 km de Lilongwe. ” Le délai accordé avait expiré “, a expliqué à l’AFP Patrick Botha, porte-parole du ministère. ” Nous avions indiqué que si ces personnes ne se déplaçaient pas, la police serait appelée à intervenir pour les y obliger “.
Un camp conçu pour 12.000 personnes mais qui en accueille 56.000 !

Mais pour la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, ces arrestations sont ” une violation flagrante du droit international des réfugiés ” et favorisent ” un environnement de peur et d’incertitude. ” Près de 70.000 réfugiés et demandeurs d’asile, d’après le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). La plupart vivent à Dzaleka, camp de réfugiés créé en 1994, pour en accueillir environ 12.000 personnes, mais qui en compte plus de 56.000 selon l’agence spécialisée onusienne.