Type de recherche

Réconciliation nationale : après Fayulu, Muzito chez Fatshi

A la une La Tempête des Tropiques Nation POLITIQUE

Réconciliation nationale : après Fayulu, Muzito chez Fatshi

Partager

Par LM

Près d’un mois après Martin Fayulu Madidi, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, mercredi 2 juillet, pour la toute première fois, l’ancien Premier ministre et président du parti politique de l’opposition Nouvel Élan, Adolphe Muzito Fumutshi. À la sortie de cette rencontre, l’opposant Muzito a dévoilé que leurs échanges ont tourné autour de la situation générale du pays.

« Mon parti et moi l’avons d’abord remercié pour les performances réalisées. De manière générale, on le critiquait qu’il voyageait beaucoup à l’étranger. Aujourd’hui, les résultats sont là, à savoir : il a réussi à faire connaître à la communauté internationale que le Rwanda est le pays agresseur de la RDC à travers ses rébellions et la signature, sous l’égide des USA, d’un accord qui contraint le Rwanda et les rebelles de se retirer du territoire congolais », a fait savoir Adolphe Muzito qui a salué, par ailleurs, le leadership du Président de la République pour le contrat économique en vue entre la République démocratique du Congo et les États-Unis d’Amérique (USA). « Ce qui, hier, était pillé par le Rwanda comme tout simplement un sous-traitant, va désormais être exploité par le Congo avec tous les pays du monde, et principalement les USA ». Et d’ajouter, « il est normal que cet accord soit l’objet de critiques de la part des citoyens et nécessite des explications du gouvernement ».

Concernant sa participation à un éventuel gouvernement de large union nationale, le chef de file de Nouvel Élan s’est dit disponible. « J’ai donné ma position pour dire que j’étais disposé à participer à la formation du gouvernement. Pour moi, il est important que mes idées soient prises en compte dans la mesure du possible ».

En dernier lieu, Adolphe Muzito a sollicité du chef de l’État d’importantes réformes. « Je propose que le Président de la République voie la possibilité d’organiser un dialogue aujourd’hui ou demain.

Mais le plus important est qu’il engage des réformes importantes qui permettent de faire avancer le pays ». Le « Camp de la patrie » prend de plus en plus de volume pour lutter contre l’opposition pro balkanisation qui défend les rebelles et leur parrain Paul Kagame. Selon des sources, plusieurs autres acteurs politiques de l’opposition se bousculent au portillon du Palais de la nation pour solliciter d’être reçus par le Chef de l’État.