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Tué lors de la marche pacifique des laïcs catholiques du 25 février : Le corps de l’activiste Rossy Mukendi Tshimanga toujours pris en otage

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Tué lors de la marche pacifique des laïcs catholiques du 25 février : Le corps de l’activiste Rossy Mukendi Tshimanga toujours pris en otage

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La VSV qui fustige cette situation déplore également les menaces dont seraient victimes les membres de la famille de ce leader pro démocratie

Dans un document, la Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) fustige la prise en otage sans pareille au monde du corps de l’activiste pro démocratie Rossy Mukendi Tshimanga, tué par la police lors de la marche pacifique du 25 février 2018 organisée par les laïcs catholiques, pour exiger l’application intégrale de toutes les dispositions de l’Accord du centre interdiocésain.

Nonobstant l’autorisation de l’auditorat militaire de procéder à la levée du corps du regretté Rossy Mukendi Tshimanga de la morgue, des informations parvenues à la VSV font état du refus des responsables de la morgue de l’hôpital général de référence (ex-Mama Yemo) de donner l’accès à la famille tel qu’elle le souhaite pour identifier préalablement le corps de ce brave activiste.

L’association s’étonne du fait que les autorités congolaises s’approprient indument le corps de l’activiste Rossy Mukendi Tshimanga qu’elles n’ont pas voulu protéger de son vivant.

Sur un autre volet, la VSV dénonce fermement les intimidations et les menaces contre la famille de l’activiste pro-démocratie Rossy Mukendi Tshimanga de la part des inconnus se réclamant des services de sécurité. Ces menaces ont été reçues au téléphone par les sœurs biologiques du défunt en date des 28 et 29 mars 2018, signale VSV.

 « La VSV saisit cette occasion pour rappeler aux autorités congolaises qu’il leur incombe au premier chef la mission de garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Il est donc de leur devoir d’apporter la sécurité nécessaire aux membres de la famille de Rossy Mukendi Tshimanga qui se sentent en insécurité et ne savent à quel saint se vouer », lit-on dans un communiqué de l’organisation.

Pour la VSV, Il est inadmissible qu’après l’énorme préjudice qu’ils ont subi de la part de l’Etat congolais avec l’assassinat de leur fils et frère, les membres de la famille du défunt fassent l’objet d’intimidations et de menaces de toutes sortes.

Vivement des obsèques dignes

La VSV invite Kinshasa à donner l’accès libre aux membres de la famille de Rossy Mukendi Tshimanga au corps de ce dernier en vue de l’identifier et de leur permettre de lui organiser dans un bref délai des obsèques dignes.

L’Etat congolais est appelé à garantir, sans failles, la sécurité de tous les membres de la famille de l’illustre disparu. Faute de quoi, la communauté mondiale des défenseurs des droits humains, les militants pro-démocraties et les personnes éprises de respect des droits humains tiendront pour responsables les autorités congolaises de tout ce qui pourrait leur arriver.

Par GKM

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