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Pour une meilleure application des instruments nationaux et internationaux : Félix Tshisekedi appelé à nommer un conseiller spécial en charge des droits de l’homme

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Pour une meilleure application des instruments nationaux et internationaux : Félix Tshisekedi appelé à nommer un conseiller spécial en charge des droits de l’homme

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La proposition vient de l’ONGDH « Toges Noires » à travers son plaidoyer adressé au Chef de l’État

L’ONGDH « Toges Noires » exhorte, à travers un plaidoyer,  le nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi,   à nommer un conseiller spécial en matière de promotion et protection des droits de l’homme, de participations citoyenne au Développement, à la démocratie, Gouvernance et à l’état de droit.

Selon Me Marie –André Muila, le numéro 1 de l’ONGDH  Toges Noires, ce conseiller spécial aura à concevoir, élaborer et proposer au chef de l’État les stratégies et politiques à mettre en œuvre par les institutions de la République pour promouvoir et protéger les droits de l’homme.

Mais il aura également à informer le président de la république sur le niveau d’application et de respect des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifiés par la     RDC  relatifs à la promotion et protection des droits de l’homme, des défenseurs des droits de l’homme, des  citoyens , des organisations de la société civile, des organisations politiques, des institutions d’appui à la démocratie et des représentants du peuple.

Ce plaidoyer fait par l’ONGDH Toges Noires  a été introduit depuis le 8 février 2019 au cabinet du chef de l’État. Mais jusqu’à présent, l’organisation affirme n’avoir pas encore obtenu la réponse  du président de la République ou de son cabinet à ce sujet, regrette Me Marie –André Muila.  Cet avocat bien connu pour son engagement dans la défense et promotion des droits de l’homme dit vouloir offrir la disponibilité de son organisation à servir la RDC  sous la présidence de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C’est dans ce cadre qu’il propose au chef de l’État la création de ce poste  en vue de permettre à ce dernier de mieux s’informer sur la situation des droits de l’homme des citoyens, des défenseurs des droits de l’homme, des organisations de la société civile… mais également enquêter et faire rapport au chef de l’État  sur les violations des droits de l’homme et les entraves à la promotion et à la protection des droits humains.

Avocat et Défenseur des droits de l’homme depuis plus de trois décennies, Me Marie–André Muila a eu à affronter des dossiers  sensibles. Il a été notamment aux premières loges  dans les dossiers du double assassinat de l’emblématique défenseur des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, dans l’affaire Kamuina Nsapu…

Promouvoir la protection des droits de l’homme

En proposant au successeur de Joseph Kabila  de créer un poste du conseiller spécial en matière de promotion et protection des droits de l’homme, de participations citoyenne au Développement, à la démocratie, Gouvernance et à l’état de droit, Me Marie –André Muila souhaite que la RDC se dote d’un mécanisme offrant l’opportunité de faire des citoyens , des défenseurs des droits de l’homme, des organisations de la société civile, des peuples des partenaires privilégiés et déterminants pour la promotion et la protection des droits humains.

L’ONGDH Toges Noires voudrait que la question liée à la promotion et  la protection des droits de l’homme soit au centre du mandat du nouveau chef d’État congolais, après les  années sombres que vient de traverser la RDC avec plusieurs cas des violations graves et systématiques des droits de l’homme depuis  Joseph Mobutu.

Par  GKM

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