Par Marcel Tshishiku

La vice-Première ministre, ministre du Plan, est attendue, demain samedi, 5 décembre, à la commission permanente Environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable de l’Assemblée nationale, en vue de répondre aux préoccupations des députés nationaux membres de cette commission.

Elysée Munembwe avait été auditionnée mercredi 2 décembre par ces élus nationaux au Palais du peuple, siège du Parlement, au sujet du Plan National Stratégique de Développement (PNSD), de la coordination et de l’efficacité de l’aide apportée par des partenaires multilatéraux et bilatéraux, ainsi que par des ONG, d’une part, et au sujet de la résolution durable des problèmes auxquels cette aide fait face, d’autre part.

Elle est appelée à répondre à deux questions principales, à savoir : « Comment expliquez-vous ce désordre organisé dans le domaine de l’aide ? Et comment sont gérées les ONG en RDC ? ». Pour réunir des éléments de réponse à ces préoccupations, la vice-Première ministre, ministre du Plan avait sollicité et obtenu un délai, afin de revenir demain samedi devant la commission.

Des grands travaux ou un conte de mille et une nuit ?

Dans le même ordre d’idées, le directeur général de l’Agence sino-congolaise des grands travaux avait aussi sollicité et obtenu un délai de 48 heures de la commission permanente Aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui l’avait auditionné.

Cette audition a porté sur le niveau d’exécution des chantiers annoncés sur l’ensemble du territoire national, mais qui n’ont jamais connu un début de réalisation. Selon le député Mwando Nsimba, président de ladite commission, les élus veulent avoir plus de lumière sur le fonctionnement de cette agence dont les objectifs sont ambitieux et prometteurs pour le Congo. « La population congolaise attend, depuis longtemps, l’exécution d’un vaste programme de réhabilitation des routes, ponts, stades et autres infrastructures pouvant améliorer significativement sa vie, mais pas grand-chose n’a été fait jusqu’à ce jour », a poursuivi Mwando Nsimba.