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Dans sa déclaration faite au siège du Synecat à Kinshasa : La Société civile de la RDC tient au dialogue pour sortir le pays de l’impasse

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Dans sa déclaration faite au siège du Synecat à Kinshasa : La Société civile de la RDC tient au dialogue pour sortir le pays de l’impasse

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Cette organisation qui attend aussi, au terme de ces assises, la sortie de la prison de son coordonnateur-général Christopher Ngoy Mutamba dont la santé ne cesse de se dégrader, se félicite de l’attention de la communauté internationale pour la Résolution 2277 sur la RDC !

La tenue imminente du dialogue politique préoccupe la Société civile de la République Démocratique du Congo qui a fait une déclaration le 16 avril 2016, lue par le camarade Jean-Bosco Puba, au siège du Synecat situé sur le quartier Kimbangu, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.

Ainsi, cette organisation tient au dialogue pour sortir le pays de l’impasse. Elle attend aussi que ce forum national puisse permettre la sortie de la Prison centrale de Makala de son coordonnateur-général, Christopher Ngoy Mutamba, dont la santé ne cesse de se dégrader depuis son arrestation.

Pour la Société civile de la RDC, le dialogue politique doit, en outre, mettre fin à la restriction de l’exercice des droits et libertés publics dans le pays. Aussi, devant l’impasse d’organiser les élections crédibles en 2016 dans les délais prescrits par la Constitution, cette structure de la société civile encourage un dialogue politique responsable qui permet au pays de sortir de l’actuelle crise politique créée et entretenue par le pouvoir de Kinshasa, dont les risques de déstabilisation des institutions restent quasi-évidents.

La Société civile de la RDC a fait allusion, dans cette même déclaration, à la CENCO, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Union Africaine, l’Union Européenne et aux Nations-Unies qui elles, aussi, sont préoccupées par la situation difficile et incertaine à laquelle est confronté le pays.

Ces institutions internationales et plusieurs autres acteurs sociopolitiques du pays ont conjointement tous appelé à la tenue de ce dialogue politique qui tient compte des aspirations des populations congolaises.

Ces aspirations, selon toujours la déclaration de la Société civile de la RDC, restent garanties par la vision du dialogue politique prôné par celui que les membres de cette organisation appellent ” le père de la démocratie congolaise, Etienne Tshisekedi “, dont l’exigence de la facilitation internationale des assises vient d’être soutenue par le Conseil des Sécurité des Nations-Unies.

C’est ainsi que la Société civile de la RDC invite les parties en présence; la majorité au pouvoir, l’opposition politique et la société civile à ne ménager aucun effort pour que soit tenu dans les meilleurs délais ce forum politique. Ce qui va permettre de lever, à coup sûr, les options fondamentales sur l’organisation des élections crédibles, transparentes et honnêtes, attendues par l’ensemble du pays.

Elle s’est félicitée, par ailleurs, de l’attention de la communauté internationale sur le sort de la RDC à travers l’adoption, le 30 mars 2016, de la Résolution 2277 qui proroge d’un an le mandat de la MONUSCO et insiste sur la tenue des élections crédibles dans le strict respect de la loi fondamentale du pays.

La Société civile de la RDC a rappelé, toujours dans sa déclaration, qu’après plus d’une année d’emprisonnement, le coordonnateur général Christopher Ngoy a vu sa santé complètement se dégrader à la suite d’une anémie suspecte qui inquiète le malade ainsi que le peuple congolais.

Aussi, cette organisation de la société civile et la plate-forme ” Front du Peuple ” ont rencontré le vice-premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab, pour solliciter, pour des raisons humanitaires, une mise en liberté provisoire du camarade Christopher Ngoy.

Le vice-premier ministre s’était investi et a donné des garanties par rapport à la sollicitation de la Société civile de la RDC et du Front du Peuple.

Mais contre toute attente, le prononcé de justice, en date du 16 mars 2016, a réservé une fin de non recevoir à la requête, pourtant fondée sur le droit international qui recommande à un prisonnier jouir du droit de se faire soigner en cas de maladie.

Pour la Société civile de la RDC, le camarade Christopher Ngoyi court le risque de perdre sa vie à l’instar du regretté Floribert Chebeya, l’un de ses compagnons lâchement assassiné dans les locaux de la Police nationale congolais le 1èr juin 2010, et le gouvernement sera tenu pour seul responsable.

Par LKT

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