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Après les festivités de fin d’année : La capitale congolaise retrouve sa quiétude

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Après les festivités de fin d’année : La capitale congolaise retrouve sa quiétude

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La dernière semaine qui a précédé le jour du nouvel an, la ville-province de Kinshasa a connu une ambiance très mouvementée. Toutes les couches sociales étaient en ébullition.

Avec le contexte économique morose actuel que traverse la République Démocratique du Congo (RDC), plusieurs responsables des familles étaient butés aux problèmes d’argent. Les difficultés financières étant une réalité dans bon nombre de familles, il fallait donc se démêler pour trouver de quoi mettre sous la dent.

Ainsi, avant ce jour tant attendu, des embouteillages monstres ont été constatés dans la capitale. La circulation n’était pas du tout fluide parce que la loi du « qui cherche » a fait déplacer beaucoup de Kinois. Il fallait faire plusieurs heures à bord d’un taxi ou taxis-bus avant d’arriver à destination.

Se déplacer était un véritable casse-tête pour les Kinois.  Au nom de la fête, des marchés ont également connu un engouement. Cependant, l’ambiance n’a pas été aussi mouvementée que les années précédentes. Les quelques vendeurs abordés ont eu à déplorer le fait que leur vente n’a pas été aussi fameuse. Même les esthéticiens ambulants (communément appelés bana vernis), n’étaient pas non plus satisfaits de leurs recettes.

La veille du nouvel an

Concernant la journée du 31 décembre 2016, certaines personnes se sont retrouvés dans des bars pour fêter, alors que d’autres ont passé la nuit dans leurs églises. Depuis belle lurette, les fidèles des églises de Kinshasa se donnent toujours un rendez-vous de prières pour témoigner leur reconnaissance au Seigneur pour une nouvelle année qui commence.

Selon un constat fait aux quartiers Salongo et Debonhomme, contrairement aux autres années, certains bars ne sont pas restés ouverts jusqu’à l’aube, faute de clients. La période étant rude, les responsables de ces débits des boissons devraient faire avec cette réalité.

Et ceux qui prenaient leur bière se faisaient cotiser pour la réjouissance. Comme les disent certaines personnes, des Kinois seraient de fêtards et peuvent se souler même en étant des poches vides. Un véritable signe de partage et de fraternité pour des copains qui ont souvent l’habitude de partager toujours un verre ensemble.

Après la fête, tout revient à la normale

Hier lundi 2 janvier 2017, la ville-province de Kinshasa a pu retrouver son calme. Toutefois, la capitale n’a pas encore retrouvé son ambiance habituelle, étant donné que plusieurs personnes ne sont pas encore sorties des effets de la fête. Les arrêts de bus n’ont pas accueilli un grand monde hier  lundi. Et des chauffeurs de taxis-bus ont eu de la peine pour se trouver des clients quand bien même que les artères étaient grandement dégagées.

Par Tantia Sakata

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