Par Marcel Tshishiku

Selon une source généralement bien informée, les IXèmes Jeux de la Francophonie, initialement prévus en août 2022 à Kinshasa, capitale de la RD Congo, sont reportés à 2023, par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette nouvelle a été accueillie avec satisfaction par le pays cher à Patrice-Emery Lumumba, à travers son Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF).

” Le report est une bonne chose dans la mesure où il va nous permettre de travailler sérieusement pour offrir à la communauté francophone des jeux grandioses, à l’image de la RDC connue comme un plus grand pays francophone au monde “, a réagi Isidore Kwandja Ngembo, directeur du CNJF.

Ce responsable a souligné que la délocalisation de ces Jeux serait la pire décision que pouvait prendre le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui a plutôt jugé nécessaire de les maintenir dans la capitale congolaise. Isidore Kwandja a vanté les efforts qu’il a entrepris à cette fin. ” Ayant pris le train en marche, soit en moins d’une année, alors que les Jeux s’organisent normalement en quatre ans, j’ai mis toutes les batteries en marche pour organiser les neuvièmes Jeux de la Francophonie dans le délai, soit en août 2022.

J’ai proposé le Plan B pour le village de la Francophonie à l’Université de Kinshasa en vue de loger les athlètes. J’ai proposé le gymnase multisports, en construction par le Gouvernement japonais, comme plan B pour accueillir 5/9 activités sportives prévues pour la neuvième édition et ainsi pallier aux retards accumulés dans la construction des infrastructures sportives “, a expliqué le directeur du CNJF.

Et de conclure : ” Tous ces efforts ont contribué au maintien des Jeux de la Francophonie à Kinshasa qui se tiendront à une date encore à préciser, au regard de l’agenda sportif international, selon un communiqué publié par l’OIF. ” La RDC, désignée en 2019, devait organiser ces Jeux en 2021, avant que la pandémie n’oblige à un report à 2022 ; puis, à 2023, selon la recommandation du CPF, un des organes de direction de l’OIF.

Pour leur part, les analystes avertis rappellent que 2023 est une année électorale en RD Congo. Ils invitent ainsi toutes les parties impliquées dans les préparatifs à redoubler d’efforts pour apprêter les moyens nécessaires et réunir toutes les conditions requises, de préférence avant la fin de l’année 2022.

Dans le cas contraire, les électorales législatives et présidentielles prévues aussi en 2023 risquent d’imposer des priorités de nature à détourner l’attention de la tenue de ces rencontres sportives.