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Après la victoire de Donald Trump à la présidentielle : le Rwanda sommé de retirer ses troupes de la RDC

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Après la victoire de Donald Trump à la présidentielle : le Rwanda sommé de retirer ses troupes de la RDC

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Par Marcel Tshishiku

Selon une source digne de foi, le porte-parole du Département d’Etat américain, Matthew Miller, a exprimé, vendredi, de vives préoccupations face à la situation sécuritaire persistant dans l’Est de la RD Congo.

Cette autorité a dénoncé  » l’expansion continue du groupe armé M23  » comme une violation du cessez-le-feu négocié dans le cadre du processus de Luanda. Elle a exhorté le Rwanda à  » retirer immédiatement ses troupes  » de la RDC et instruit cette dernière de  » cesser tout soutien aux FDLR « .

La source précise que cette déclaration est la première réaction officielle américaine à la présence des troupes rwandaises sur le territoire du Congo Démocratique depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle. Un message fort qui intervient après le lancement, le 5 novembre 2024, du Mécanisme de vérification ad hoc renforcé à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Ce dispositif, mis en place sous la médiation de l’Angola, vise à surveiller le respect des accords de cessez-le-feu et des engagements pris dans le cadre du processus de Luanda. Le Mécanisme comprend des officiers angolais, ainsi que des officiers de liaison congolais et rwandais chargés de garantir une surveillance neutre et transparente des mouvements militaires et de vérifier les allégations de violations.

Rapatriement des FDLR au Rwanda grâce à la MONUSCO

La position américaine reste cohérente avec ses appels antérieurs à la désescalade. En avril, les Etats-Unis avaient critiqué les actions  » déstabilisatrices  » du Rwanda en RDC lors d’une intervention à l’ONU et, en juillet, ils avaient salué une trêve humanitaire entre les FARDC et le M23. Cependant, des violations de cette trêve ont été signalées, poussant Washington à insister sur le retrait des forces rwandaises et la cessation de tout soutien aux groupes armés.

Pour leur part, les observateurs appellent Washington à entrevoir des sanctions sévères à l’encontre de Kigali qui, sûr de l’appui des forces obscures dont il bénéficie, a toujours craché sur toutes les initiatives de pacification de l’Est de la RD Congo, se permettant même d’avancer ses envahisseurs membres du groupe armé M23 pendant le cessez-le-feu.
Dans le même ordre d’idées, les Etats-Unis ont intérêt à demander à la MONUSCO de regrouper, en étroite collaboration avec les FARDC, tous les éléments des FDLR présents sur le sol congolais et de les rapatrier au Rwanda, en prenant soin de les épargner des représailles éventuelles de Paul Kagame.