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Clôture de l’enrôlement dans l’AO2: des responsables des centres d’inscription de France et de Belgique satisfaits

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Clôture de l’enrôlement dans l’AO2: des responsables des centres d’inscription de France et de Belgique satisfaits

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Par LKT

Les responsables des centres d’inscription de la France et la Belgique se disent satisfaits au terme de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans l’aire opérationnelle 2, depuis lundi 20 mars 2023.

Dans ces pays, 5 700 Congolais ont été enrôlés, soit 3 466 hommes et 2 256 femmes qui s’étaient soumis à l’exercice à Paris, en France, tandis qu’à Bruxelles (Belgique), 3 500 se sont présentés pour se faire enrôler.

“Tout est bien qui finit bien”, s’est exclamé notamment le président du bureau d’identification des électeurs, Junior Kakese, au moment de clôturer ce processus et remonter ces données à la Centrale électorale, depuis la représentation diplomatique de la RDC en terre française, sise Cours Albert 1er, quartier Champs-Elysées (8e arrondissement).

Ayant de bonnes raisons de l’affirmer en faisant l’évaluation générale de l’opération, il a exprimé sa profonde satisfaction mettant en avant le sentiment du travail bien accompli avec la collaboration de toute la chaîne.

Même son de cloche côté avenue Marie de Bourgogne, 1000, au siège de la représentation diplomatique congolaise à Bruxelles, où la présidente du centre d’inscription, Thérèse Tshibola Tshia-Kadiebue, se félicite d’avoir accompli en toute responsabilité, cette charge avec le concours de tous les membres qui l’ont accompagnée.

En faisant l’évaluation générale, tout cela, a-t-elle reconnu, découlait de la bonne formation reçue mise en pratique. L’identification et l’enrôlement des électeurs, qui avait débuté, pour l’aire opérationnelle 2, le 24 janvier 2023 pour se clôturer un mois plus tard, selon le calendrier établi au préalable, a connu d’abord 10 jours de rallonge puis 15 autres ont été ajoutés.
Dans le souci, comme l’a reconnu le président Denis Kadima Kazadi, “de préserver le caractère inclusif de cette opération”, justifiant cette période de rattrapage de quelques jours supplémentaires, “afin de permettre à tous les Congolais remplissant les conditions requises d’obtenir la carte d’électeur et figurer sur le fichier électoral”.

Ces chiffres établis, de part et d’autre, ne sont nullement une quantité négligeable, au regard des distances parcourues par ces Congolais se préparant à remplir, pour la première fois à l’étranger, leur devoir civique. Fait encourageant pour le numéro un de la Ceni qui affiche son optimisme, avec l’appui de toutes les forces vives de l’institution qu’il dirige, quant à la tenue dans le délai constitutionnel des élections générales le 20 décembre 2023.

“Quand on a commencé quelque chose, il faudrait bien y mettre un terme, à un moment donné”, n’a cessé de déclarer, à tout propos, Denis Kadima Kazadi, chaque fois que l’occasion lui est donnée.

Évoquant la distance séparant les lieux de résidence de l’ambassade, certains ont émis le vœu de voir cette phase pilote s’élargir, dans l’objectif bien évidemment de donner l’occasion à un plus grand nombre de compatriotes de s’exprimer, le moment venu, à travers les urnes.

Les centres d’inscription des électeurs officiellement fermés, débute, pour une bonne semaine encore, la période des recours en vue de gérer d’éventuels cas de contentieux. Et une équipe de la cellule juridique de la Ceni conduite par Me Samir Malanda est présente à cette fin.