Par Yves Mitondo

Les amateurs d’art vont pouvoir admirer les œuvres de la plasticienne Sarah Ndele le Vendredi 27 Octobre 2023 à partir de 18H30 à l’Institut Français de Kinshasa. En entrée gratuite, ils vont découvrir le travail de la Congolaise.

Une œuvre trilogique, sensée symboliser la transmission orale de la littérature africaine
Face à la guerre dans l’Est du pays, aux conflits interethniques, à l’insécurité dans les provinces, l’artiste s’adresse aux sentinelles qui autrefois, veillaient fidèlement sur le peuple congolais.

Son appel prend la forme d’une œuvre trilogique, mêlant peinture, lumières et sons, sensée symboliser la transmission orale de la littérature africaine.

Née au début des années 90, Sarah Ndele Matsuela est diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa depuis 2013. Auparavant, elle a suivi ses études secondaires à l’institut de beaux-arts de Kinshasa, de 2004 à 2009. La jeune femme s’exprime à travers différents médiums comme des installations, performance ou écriture.

Aimant l’art, Sarah Ndele aime souvent dire que ce n’est pas elle qui a choisi l’art, mais c’est l’art qui l’a choisi, l’art étant une passion pour elle, c’est un secteur très révolutionnaire et libre, c’est aussi un moyen d’expression très claire et facile à comprendre. Mère célibataire, elle expliquait récemment que l’événement ou moment ayant changé sa vie c’est la naissance de sa fille.

Aux femmes

Ce qu’elle donner comme conseil aux femmes, c’est que la vie ne nous fait jamais de cadeaux alors il faut travailler pour vivre et être autonome et bien y arriver, il leur faut la confiance en soi, un esprit positif, une vision, la patience et un travail de qualité et non la quantité. Concernant les filles- mères qui pense qu’elles ne valent plus à rien, elle les encourage à se lever pour dire qu’elle valent quelques choses et le monde a besoin d’elles.
Car elle est passée par là aussi.

Sarah Ndele a lancé un message à toutes les femmes subissant des violences sexuelles ou conjugales, de briser le silence ! La femme n’est pas un instrument sexuelle pour ne satisfaire qu’au besoin de l’homme, c’est aussi un être humain.