Par GKM

Après le retrait des troupes de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) de certaines entités au Nord-Kivu, les terroristes du Mouvement du 23 Mars(M23) tiennent coute que coûte à reprendre toutes ses anciennes positions jadis sous contrôle de la force régionale de l’EAC. Cette dernière a déjà amorcé depuis le dimanche 3 décembre 2023, le processus de retrait de ses troupes du sol congolais, sur demande du Gouvernement congolais.

Apres le retrait du Contingent Kenyan (KDF), des violents affrontements entre les terroristes rwandais (RDF/M23) soutenus par Kigali,ont été signalés le lundi 4 décembre sur plusieurs collines, notamment Kagoma, Bugandjo, Buhimba, Kinyambatsi, dans la localité de Malehe, groupement Kamuronza, à environ 15 kilomètres de la cité de Sake, en territoire de Masisi.

La Société civile locale fait savoir que d’autres affrontements ont été signalés sur l’axe Ruvunda situé entre Kilolirwe et Mushaki.
Un débordement des terroristes RDF/M23 a été signalé dans les collines surplombant directement la cité de Mushaki, a indiqué Télésphore Mitondeke, Rapporteur de la société civile.

Dans la cité de Sake par ailleurs, une psychose règne dans le chef de la population civile meurtrie, qui entend les bruits des armes lourdes et de petits calibres.

Visée des marionnettes de Kagame

Dans une communication faite le dimanche 3 décembre 2023, le Président du M23 et chef de la branche politique, Bertrand Bisimwa, a affirmé sur son compte Twitter que son Mouvement est déterminé à reprendre toutes les positions cédées à l’EAC.

En ce moment où la force régionale entame son retrait de la RDC sur décision du régime de Kinshasa, le M23 n’entend pas laisser ses espaces qu’il avait cédés à l’EACRF être envahis par la coalition des forces du régime de Kinshasa. Notre mouvement reste engagé pour la résolution pacifique des conflits dans l’Est de la RDC “, a indiqué Bertrand Bisimwa.

Sur le terrain, un déplacement massif de la population s’observe dans la cité de Mushaki où des tirs à l’arme lourde et légère se font toujours entendre, indique des sources humanitaires.